L’Italie a terminé sa préparation pour l’Euro-2016 avec une victoire 2-0 face à la Finlande lundi à Vérone qui, malgré la faiblesse de l’adversaire, a sans doute permis à Antonio Conte de dégager un 11 de départ pour le premier match du tournoi face à la Belgique.
Après avoir gagné 1-0 contre l’Ecosse à Malte la semaine dernière, les Italiens ont enchaîné un nouveau succès face à un adversaire peut-être encore plus inoffensif. Alors que les Azzurri auront une poule difficile à l’Euro (Belgique, Suède et Eire), il est compliqué de tirer beaucoup d’enseignements de ces deux confrontations qui ont souvent eu des airs d’attaque-défense.
Mais même si les Italiens auraient pu être plus souvent dangereux compte-tenu de leur maîtrise quasi-constante du ballon, Conte a tout de même quelques motifs de satisfaction après le succès de Vérone. Le premier est la forme d’Antonio Candreva, auteur du premier but sur un penalty qu’il a lui-même provoqué (27e) puis passeur décisif pour Daniele De Rossi sur le deuxième but (71e).
De Rossi justement, a de son côté probablement gagné une place de titulaire lors du premier match de la Nazionale à l’Euro, le 13 juin à Lyon contre la Belgique. Au delà de son but, le milieu de terrain romain a montré en une demi-heure beaucoup plus que Thiago Motta en une heure. Sorti sous les sifflets du public de Vérone, le Parisien a semblé en manque de rythme et de vitesse, plus encore que d’habitude.
De Rossi, lui, a joué de façon beaucoup plus directe et verticale et a été plusieurs fois dangereux et toujours utile pour ses attaquants. Le duo offensif Simone Zaza-Ciro Immobile a également marqué des points, notamment Zaza.
Disponible et féroce au pressing, l’attaquant de la Juventus pourrait lui aussi être titulaire contre la Belgique aux côtés de Graziano Pellè, même s’il lui a manqué un peu de précision face au but.
Au bout du compte, l’Italie, qui rejoindra jeudi son camp de base de Montpellier, s’avance vers l’Euro telle qu’elle était attendue: pas spécialement brillante mais courageuse, travailleuse, malléable tactiquement et habituée depuis toujours à compliquer la vie de ses adversaires. Cela ne suffira peut-être pas à gagner le tournoi mais la Belgique aurait tort de ne pas s’en méfier.
Le Quotidien / AFP
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