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[Euro 2016] « Les deux derniers buts sont de trop »


"On était vraiment cuits sur la fin. Du coup, on se retrouve avec un score qui est sévère par rapport à la qualité de notre match" a déclaré Laurent Jans qui regrette l’ampleur du score de ce match. (Photo : AFP)

Battu en Espagne vendredi (4-0), Les Luxembourgeois, qui doivent se tourner vers la venue de la Slovaquie (lundi, 20 h 45), regrettent l’ampleur du score tout en sachant qu’ils ont réalisé un match pas loin d’être parfait au niveau de l’engagement.

Un score qui les empêche d’être heureux

On ne peut pas être joueur de foot et se féliciter de perdre un match 4-0. C’est ce qui ressortait du discours des Roud Léiwen, samedi à l’aéroport de Logroño où la bande à Luc Holtz a embarqué pour un avion en direction du Findel. « Les deux derniers buts sont de trop. Un 2-0 aurait mieux reflété notre match », déclare Ben Payal, qui déplore ces dix dernières minutes où Alcacer (3-0, 80e) et Cazorla (4-0, 85e) ont chacun pu inscrire leur deuxième but personnel. Même son de cloche chez Laurent Jans, qui reconnaît un coup de pompe fatal : « On était vraiment cuits sur la fin. Du coup, on se retrouve avec un score qui est sévère par rapport à la qualité de notre match. » Le défenseur de Waasland-Beveren a raison de souligner le contenu de ce match, longtemps bluffant, jusqu’à cette ouverture du score de Cazorla juste avant le retour aux vestiaires (42e) et alors que Bensi, avant qu’un Espagnol lui chipe le ballon, avait potentiellement une passe décisive pour Jans au bout de la chaussure.

Le résultat est là, il est lourd et Luc Holtz et son staff, qui ont visionné le match en intégralité dès leur retour à l’hôtel de Logroño, ont en travers de la gorge le troisième but, où l’arbitre aurait dû siffler un six mètres car le ballon donné par Alba à Alcacer était sorti de trente bons centimètres.

« El Duro » Gerson et les musclés

Dans son édition de samedi, le quotidien espagnol AS résume le match en quatre hommes : « el crack Alcacer », « vaya dia! Chris Martins » (le journal le décrit comme un joueur « jeune mais déjà extrêmement dur »), « el dandy Cazorla » et… « el duro Lars Gerson ». C’est certainement le plus beau compliment que pouvait entendre le milieu de terrain de Sundsvall, dont le manque d’efficacité dans les duels a largement été souligné. Pour la presse espagnole, les choses sont claires : Gerson est un boucher qui a précipité la sortie prématurée de David Silva (10e), forfait pour le match de la Roja en Ukraine, lundi.

Alvaro Morata aussi manquera ce déplacement après avoir fait les frais de l’engagement de Kevin Malget. Jusqu’à samedi matin, les médias espagnols craignaient une fracture du péroné et une absence d’au moins quatre mois pour l’attaquant de la Juventus. Aux dernières nouvelles, le Turinois souffrirait d’une « simple » contusion au mollet.

D’un point de vue purement luxembourgeois, ces deux blessures témoignent de la belle intensité mise dans chaque duel par les Roud Léiwen.

Quels changements face à la Slovaquie ?

Dan Da Mota est suspendu, la faute à un carton jaune reçu huit minutes après son entrée en jeu en Espagne (87e). Mais c’est surtout le retour de suspension de Chris Philipps qui risque de tout chambouler. Au regard de son statut et de la forme qu’il a affichée lundi dernier contre Sandhausen, le joueur de Preussen Münster est amené à réintégrer le onze de départ. Mais à quel poste, sachant que l’équipe qui a débuté à Logroño a donné satisfaction à Holtz ? En charnière centrale à la place de Malget ? Dans l’entrejeu à un poste où Payal a excellé ? Dans un milieu à cinq en sacrifiant Bensi ? C’est le problème de Luc Holtz mais c’est un beau problème.

Matthieu Pécot, à Logroño

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