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[Euro 2016] Changer ou pas, le dilemme de la Roja


La Roja est, avec l'Islande, l'une des rares sélections de la compétition à avoir conservé la même équipe titulaire lors de ses trois matches de poules. (Photo AFP)

[8e de finale] L’équipe d’Espagne a entretenu le doute autour d’un possible changement de son onze de départ contre l’Italie, brouillant les pistes lors d’une séance exceptionnellement ouverte au public.

La Roja est, avec l’Islande, l’une des rares sélections de la compétition à avoir conservé la même équipe titulaire lors de ses trois matches de poules. Elle était pourtant déjà qualifiée après ses deux victoires initiales contre la République tchèque (1-0) et la Turquie (3-0). Mais le sélectionneur Vicente del Bosque a choisi de surfer sur cette bonne dynamique lors du troisième match face à la Croatie, en reconduisant le même onze. Cela a fonctionné pendant une première période maîtrisée, mais cela s’est terminé par une défaite in extremis en fin de match (2-1), peut-être par manque de fraîcheur.

«Nous avons tous le niveau pour débuter, mais l’équipe a joué de manière spectaculaire lors des deux premiers matches», a commenté vendredi en conférence de presse le milieu Koke, qui n’a joué qu’une vingtaine de minutes depuis le début du tournoi. «Il ne faut pas faire la tête», a-t-il ajouté, allusion à peine voilée à son partenaire Pedro Rodriguez, qui s’était plaint lundi de son statut de remplaçant.

Del Bosque ne donne pas d’indice

Pour l’Espagne, l’intérêt d’un éventuel changement de onze de départ aujourd’hui contre l’Italie pourrait être triple : tenir la distance physiquement, maintenir tout le groupe concerné et s’adapter au défi tactique que proposera la défense à cinq italienne.Koke a toutefois rappelé que le jeu de passes espagnol reste un horizon indépassable : «Quoi qu’il en soit, nous jouons toujours avec les mêmes principes.»

L’une des options de Del Bosque au Stade de France est peut-être d’enlever un joueur offensif, comme l’ailier Nolito, pour muscler son entrejeu et couper les contre-attaques adverses, par exemple avec une seconde sentinelle comme Bruno Soriano pour former un «double pivot» aux côtés de Sergio Busquets.

Mais vendredi soir, la mise en place au stade municipal de Saint-Martin-de-Ré, camp de base de l’équipe, n’a offert aucun indice. Lors d’une opposition sur demi-terrain, Del Bosque a mêlé habituels titulaires et habituels remplaçants, sans qu’une apparente équipe ne se dégage. Le sélectionneur avait de toute façon berné la presse dimanche dernier en testant des options alternatives à l’entraînement avant de finalement reconduire son équipe type.

Les équipes probables

ITALIE : Buffon (cap.) – Barzagli, Bonucci, Chiellini – Florenzi, Parolo, De Rossi, Giaccherini, Darmian – Eder, Pellè.

ESPAGNE : De Gea – Juanfran, Piqué, Sergio Ramos (cap.), Alba – Fabregas, Busquets, Iniesta – Silva, Morata, Nolito.

Arbitre : M. Cakir (TUR)