Accueil | Actualités | [Espoirs] Edvin Muratovic : « La Belgique était la bonne option »

[Espoirs] Edvin Muratovic : « La Belgique était la bonne option »


«On n'a pas de pression sur ce match, mais je pense qu'on peut réaliser une bonne perf», lance l'attaquant Edvin Muratovic, avant le match contre le Danemark. (photo Editpress / Marcel Nickels)

EURO ESPOIRS – Quatre jours après le succès historique sur l’Arménie, les U21 luxembourgeois jouent ce mardi soir au Danemark (18h, Aalborg Stadion). L’occasion pour un Edvin Muratovic, qui a trouvé son bonheur à Virton, de se montrer.

Après avoir acquis à Esch, vendredi dernier face à l’Arménie (1-0), la troisième victoire en matches de qualifications de l’histoire l’équipe nationale espoirs luxembourgeoise, mais aussi après avoir battu le record de points glanés (six), les hommes de «Manou» Cardoni ont décollé lundi pour le Danemark. Ils affronteront, ce soir, à Aalbord une formation qui a déjà la tête à l’Euro polonais.

«On n’a pas de pression sur ce match, mais je pense qu’on peut réaliser une bonne perf», lance l’attaquant Edvin Muratovic. «On possède beaucoup de qualités dans ce groupe. Il y a des gars qui savent jouer au foot. Je suis optimiste, on peut prendre quelque chose. Si on tient derrière avec notre bon bloc défensif, on peut leur faire mal en contre-attaque. À l’aller, nous n’avions perdu que 0-1 sur un but inscrit à la 90e face à une formation où on retrouvait des joueurs comme Viktor Fischer (Middlesbrough) ou Pione Cisto (Celta Vigo).»

Deux hommes qui ne joueront pas ce soir puisqu’ils évoluent désormais avec les A. À 19 ans, celui qui a démarré le foot alors qu’il en avait déjà 12, du côté de la Jeunesse, a pris un nouveau tournant dans sa jeune carrière. Après Dudelange, Metz et Sarrebruck, il évolue désormais du côté de Virton, en Belgique.

«Cet été, j’ai passé près d’un mois en Suisse, au Grasshopper Zurich. J’avais déjà mon équipement, le contrat était prêt pour m’engager avec les U21, mais il y a eu des soucis avec l’agent, le club… Cela a capoté. Du coup, je me suis retrouvé à Rapperswil en D3 helvète, une formation ambitieuse qui veut monter en D2. Après une semaine, on m’a proposé un contrat, mais là aussi, cela n’a pas marché. Il y a apparemment eu des problèmes avec ma licence, des soucis administratifs que je ne comprenais pas bien… Je me suis donc retrouvé le 30 août, à deux jours de la fermeture du mercato sans club…»

C’est alors qu’un autre agent le contacte et lui parle de Virton. «Je connaissais ce club de nom, rien de plus. La personne en question m’a dit que j’y progresserais, que l’entourage était très bon. J’ai dit oui, un peu par obligation vu le timing et le fait que je n’avais pas vraiment d’autre solution.»

Mais au final, cet attaquant qui se définit lui-même comme polyvalent est très content de son choix. «La Belgique était la bonne option. J’évolue avec les espoirs, mais je me suis déjà entraîné avec l’équipe première. Et j’avoue que je me sens très bien dans ce club. Les gens sont gentils et tout est parfaitement organisé.»

Si Virton évolue cette saison en D1 amateurs, le nouveau troisième échelon belge, il n’y a apparemment que le nom qui est amateur. «Car tout y est pro. Surtout l’entraîneur (NDLR : l’ancien Dudelangeois Frank Defays). Cela se voit qu’il connaît le haut niveau. L’objectif est de rejoindre la nouvelle D2 (NDLR : celle où évolue le Lierse, l’équipe d’Aurélien Joachim). Et j’espère bien monter avec eux.»

Mais pour ça, le Luxembourgeo-Monténégrin (il possède la double nationalité) devra encore attendre un peu. Pour l’heure, c’est donc avec la deuxième équipe qu’il évolue. «J’en suis à cinq buts en quatre matches! Le niveau? Cela dépend des rencontres, c’est très variable. Mais contre les meilleures formations, cela vaut la Bundesliga U19 que je côtoyais l’an passé avec Sarrebruck. Grâce à Virton, je me sens en forme et en confiance. Maintenant, c’est à moi de continuer à progresser afin de prouver à l’entraîneur de la première que je peux jouer avec eux et même y faire la différence. La concurrence est costaude, mais j’y crois!»

Julien Carette