Le gardien des Roud Léiwen, Anthony Moris, vole littéralement ces derniers mois.
Le Quotidien : On vous imagine heureux que cette grande première semaine internationale comme n° 1 se soit si bien passée?
Anthony Moris : Je ne vois pas pourquoi cela se serait mal passé. Même si c’est clair que c’est surtout valorisant pour le point pris au Belarus où, oui, ça s’est très bien passé.
Mais que la réussite qui est la vôtre en club vous suive comme ça en sélection, c’est au-delà de vos espérances?
Il y a un facteur de confiance qui s’est installé parce que les choses sont claires. J’ai beaucoup galéré pour en arriver là et c’est ce qui me donne envie de continuer à progresser.
Mais vos prestations face à la Suède et au Belarus, c’est encore un cran au-dessus de ce que vous montrez avec Malines, non?
C’est la même chose. En toute modestie, je viens de sortir quatre clean-shit sur neuf matches. La sélection, c’est la continuité de ce que je réalise en club. Même si avec le Luxembourg, on sait qu’on va plus souffrir et qu’il faut parfois penser à gagner du temps.
C’était prévu, d’ailleurs, que vos défenseurs vous sollicitent autant au pied?
Ce n’était pas prévu que je joue n° 10, non! (il rit) Non mais voilà, c’est une façon de gérer les moments difficiles que de revenir en arrière vers son gardien. D’ailleurs, c’est le rôle des gardiens modernes.
Vous ne vous dites pas, vu que tout va visiblement très vite, que la sélection pourrait rapidement vous aider à vous placer pour une destination plus costaude que Malines?
On va rester les pieds sur terre. Il faut de la continuité, de la solidité dans toutes les prestations si je veux un jour réaliser un rêve. Mais la stabilité joue beaucoup dans ma réussite actuelle. Et puis d’expérience, les gars qui pensent trop à un transfert, cela joue immédiatement sur leurs prestations, alors…
Julien Mollereau