Accueil | Actualités | Élections à la Fifa : Infantino souhaite reconstruire la confiance

Élections à la Fifa : Infantino souhaite reconstruire la confiance


Le secrétaire général de l'UEFA et candidat à la présidence de la Fifa Gianni Infantino, le 14 décembre 2015 à Nyon lors du tirage au sort de l'Euro-2016. (Photo : AFP)

«Reconstruire la confiance en la Fifa est clairement l’essentiel», a estimé mardi Gianni Infantino, l’un des cinq candidats à la présidence de la Fifa, dans son programme électoral où il propose notamment de porter à 40 le nombre d’équipes à la Coupe du Monde.

«Clairement, reconstruire la confiance dans la Fifa est l’essentiel et il est impératif que l’organisation, et tous ceux qui y sont liés, acceptent les réformes afin que la Fifa devienne une structure moderne, crédible et transparente», estime dans un communiqué le secrétaire général de l’UEFA, à un plus d’un mois de l’élection à la présidence de la Fifa prévue le 26 février à Zurich.

«Ces réformes doivent être à la fois structurelles et culturelles et nous avons besoin d’une plus grande transparence dans la gestion financière», ajoute le Suisse, sorte de candidat de substitution de l’UEFA après la suspension fin décembre pour 8 ans de son président Michel Platini, considéré jusque-là comme le favori à la succession de Joseph Blatter, président démissionnaire de la Fifa lui aussi suspendu.

Parmi les réformes qu’il appelle de ses vœux, Infantino évoque notamment la création d’un «nouveau comité exécutif» de la Fifa, la limitation du nombre de mandats pour les membres, y compris le président, et la nomination de personnalités indépendantes dans les différents comités de la Fédération, autant de propositions déjà formulées par la commission des réformes de la Fifa à laquelle il appartenait.

L’une de ses principales propositions est de porter à 40 (contre 32 aujourd’hui) le nombre d’équipes participant à la Coupe du monde.

Gianni Infantino souhaite également «le renforcement significatif des programmes de développement» de la Fifa, un «large débat sur l’utilisation de la technologie» et la création «d’un système équitable et transparent pour les transferts».

Gianni Infantino, qui avait annoncé sa candidature à la tête du football mondial après la suspension temporaire de Michel Platini, trouve face à lui quatre autres candidats: le président de la Confédération asiatique cheick Salman Bin Ebrahim Al Khalifa, l’homme d’affaires sud-africain Tokyo Sexwale, le prince jordanien Ali, ancien vice-président de la Fifa, et le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa.

AFP/M.R.