Henri Guaino, candidat dissident LR à Paris largement battu au premier tour des législatives et qui avait provoqué un tollé en affirmant que ses électeurs étaient « à vomir », a maintenu et précisé ses propos mardi.
« Je n’ai pas parlé de toute la France », a-t-il souligné sur CNews. Selon lui, ses propos ne visaient que « les bobos qui vivent dans l’entre-soi » et « cette droite traditionnelle tellement hypocrite, au fond un peu pétainiste, qui n’est pas capable de se comporter conformément aux valeurs qu’elle proclame ».
« L’électorat qui a voté dans ma circonscription à Paris est à vomir ». On a complètement perdu Henri Guaino. #legislatives2017 pic.twitter.com/ClkQw69fbI
— BuzzFeed Politique (@BuzzFeedFRpol) 11 juin 2017
Le député des Yvelines, qui se présentait dans la même circonscription que la candidate investie par LR, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait affirmé après sa défaite dimanche que « l’électorat qui a voté dans la 2e circonscription de Paris, est, à mes yeux, à vomir ».
« Je n’ai pas insulté, j’ai dit ma vérité », a maintenu mardi l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée. « A partir de dimanche soir je n’étais plus un homme politique, j’étais un citoyen », a-t-il aussi justifié.
Le Quotidien/AFP