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2014, année faste pour les assurances


Avec 400 millions d’euros de résultats (+20,9%) et 27 milliards d’euros de primes récoltés (+18,8%), le secteur des assurances s’est envolé en 2014 au Luxembourg.

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Le total des primes collectées a atteint 26,87 milliards d’euros en 2014, dépassant de plus de 2 milliards le précédent record de 2010. (Photo : archives Le Quotidien)

Sur l’ensemble de l’année 2014, le secteur des assurances (*) enregistre ainsi une hausse des primes de 18,8 % : les branches non-vie progressent de 4,8 %, alors que celles de l’assurance-vie augmentent de 20,9 %. Le total de 26,87 milliards dépasse de plus de 2 milliards, le précédent record de 2010, a indiqué hier le Commissariat aux assurances dans un communiqué.

En assurance-vie, toutes les branches sont touchées par la progression de l’encaissement. L’augmentation est moins sensible pour les produits en unités de compte avec une hausse de 9 %, et ce malgré la nette reprise des marchés boursiers, alors que les primes des produits vie à rendements garantis augmentent de 37,7 %.

L’évolution des produits classiques reste influencée par les produits d’épargne-pension au titre de l’article 111 bis de la loi sur l’impôt sur le revenu : les quelque 62 796 contrats – en progression de 5,9 % par rapport à 2013 – ont généré un encaissement de 88 millions d’euros, soit 3,5 % de plus qu’en 2013. L’épargne gérée à ce titre s’élève à 695 millions d’euros à la fin de 2014. Le total des provisions techniques des assureurs sur la vie s’établit à 136 milliards d’euros à la fin 2014, en progression de 15,4 % par rapport à fin 2013 et de 4,4 % par rapport à la fin du mois de septembre 2014.

Le résultat après impôts de 263 millions d’euros est en progression de 17,1 % par rapport à l’exercice précédent, mais est impacté par une opération exceptionnelle sans laquelle il serait resté à son niveau de 2013.

> Un secteur qui compte 4 433 emplois

L’assurance non-vie progresse de 4,8 %. L’encaissement des assureurs travaillant essentiellement, sinon exclusivement, sur le marché luxembourgeois, augmente nettement plus vite que l’inflation avec une croissance des primes de 5,6 %. Avec une progression de 3,5 % de leur encaissement, les entreprises opérant à l’étranger dans les branches d’assurances non-vie restent globalement stables.

Avec un excédent après impôts estimé à 138 millions d’euros, le résultat des entreprises d’assurances non-vie luxembourgeoises (hors assurances maritimes) progresse de 28,5 % par rapport à celui de 2013.

L’emploi des entreprises d’assurances directes est resté stable pour s’établir à 4 433 personnes à la fin de 2014, stable par rapport à 2013. Avec un niveau de 129 millions d’euros, les impôts directs sont en diminution de 7,9 % par rapport à 2013.

Le Quotidien

(*) Ces chiffres ne concernent que les entreprises contrôlées par le Commissariat aux assurances. Sont donc exclues les succursales luxembourgeoises d’entreprises d’assurances d’autres pays de l’Union européenne.

Un commentaire

  1. Steve Job e9tait un ge9nie du marketing, Steve Wosniak un ge9nie de l inufimatrqoe. Il est possible que Job voulait plus qu ame9liorer la technologie en cre9ant un appleworld , son monde.Concernant les be9ne9fices des entreprises et leurs utilisations (dont les re9mune9rations) il est clair que 2 grandes options s offrent aux entrepreneurs aujourd hui: la recherche du profit ou l e9conomie sociale et solidaire.Cette seconde option, encore floue mais en de9veloppement, ne vise plus seulement le profit, ou alors dans un but d investissement solidaire.Il est clair qu Apple vise le profit et ne s en cache pas. il est clair que nous en sommes conscient lorsque nous faisons un achat. Il est clair que nous n avons pas encore le choix d alternative solidaire pour les produits Apple (ou autre marques) ce qui fait acheter ces produits meames par les utilisateurs sensibles e0 la question. Certains, avec des convictions plus fortes, feront l unique choix d alternative de ne pas acheter, au fond un peu victime de leur courage .Il est possible que si Steve Job, avec le ge9nie qu on lui connait, ait eu les meames motivations que l Abbe9 Pierre, aujourd hui les produits Apple seraient les meames en un peu moins chers, de quoi faire juste tourner l entreprise, et que les re9mune9rations ne de9passeraient pas 5000 euros, au nom de l acce8s e0 la technologie. Ou alors les be9ne9fices seraient utilise9s plus massivement (certains le sont aujourd hui) pour des causes solidaires. Ce n est pas le cas mais les re9mune9rations actuelles sont pere7ues de plein droit et assument totalement leurs principes capitalistes de l entreprise. Par ailleurs, nous ne savons pas comment Tim Cook fera usage de ses revenus s il les pere7oit bien. Il n est pas dit qu il ne les re9investisse pas solidairement.La question est simplement, quand on a les moyens de sortir des millions de gens de la mise8re tout en restant riche, le fait-on ou non? D autre part, certains comprennent que les compe9tences ne sont pas les seules responsables de la re9ussite financie8re. Le contexte, depuis la naissance, engendre de grandes diffe9rences entre les hommes, e0 me9rite e9gale. Il y a de forte chance qu un Steve Job qui serait ne9e en Afrique n aurais pas eu les meames opportunite9 de succe8s, en de9pit de son ge9nie et de sa vision. Sans meame parler d Afrique, il y a un lot de chance dont chacun doit eatre reconnaissant pour son parcours (ou pas). Steve peut remercier d avoir croiser le chemin d un autre Steve qui lui mis en main le premier ordinateur, par exemple. Ce n est pas tut les jour qu on a l opportunite9 de be2tir une entreprise sur de telles inventions, meame si job a sut de9velopper l invention initiale en un best-seller marketing.Oui Tim Cook est compe9tent et me9rite un meilleur salaire que les autres. Oui il a droit a cette re9mune9ration. Mais qu en fera-t-il alors qu il est de9je0 si riche? Quel genre d homme est-il?..