Emmanuel Macron a réuni mardi à l’Élysée quelque 150 maires et élus du Grand Est, dont François Baroin, le président de l’Association des maires de France (AMF), qui l’a interpellé sur les difficultés financières des communes.
Cette rencontre est la huitième à laquelle participe le président depuis le début, le 15 janvier, du grand débat qui doit se poursuivre jusqu’au 15 mars. Le président a expliqué que ce débat ne se tenait pas dans la région, contrairement aux précédents, du fait qu’il s’y était rendu début novembre dans le cadre de l’itinérance de la commémoration du centenaire de la fin de la Grande Guerre.
Il a appelé au « débat le plus libre possible » en introduisant les échanges avec les maires des chefs-lieux de cantons du Grand Est, les présidents des dix conseils départementaux (Ardennes, Aube, Bas-Rhin, Haute-Marne, Haut-Rhin, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges) et le président de la région Jean Rottner (LR), reçus à déjeuner à l’Élysée.
Les maires de la @regiongrandest devant l’@Elysee pic.twitter.com/qZKcQpx47D
— Jean ROTTNER (@JeanROTTNER) 26 février 2019
Les questions qui fâchent
Premier intervenant, François Baroin, maire LR de Troyes, a évoqué les dossiers ayant provoqué des tensions avec l’AMF depuis le début du quinquennat, en réitérant les « regrets » provoqués par la suppression de la taxe d’habitation, qui constitue l’une des principales recettes fiscales des communes. « Quel est l’avenir de la compensation » du montant de cette taxe par l’État, a-t-il demandé au président.
L’autre question qui « fâche » est celle de la baisse ces dernières années des dotations de l’État qui résulte dans « moins d’autonomie de financement » pour les communes et « moins de moyens pour développer les services de proximité ». « Nous avons beaucoup d’attentes », a conclu François Baroin.
LQ/AFP