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Dieselgate : nouvelles accusations contre Volkswagen et Audi


Un nouveau logiciel système sur certains véhicule Audi réduirait artificiellement le niveau d'émission de CO2. (illustration AP)

La justice allemande a étendu son enquête sur le scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen au président du conseil de surveillance, a annoncé dimanche le constructeur automobile, dont la filiale Audi fait l’objet de nouvelles accusations.

« La parquet de Brunswick a élargi son enquête sur des soupçons de manipulation de cours à Hans Dieter Pötsch », qui dirige l’organe de contrôle du groupe et est visé dans ce cas pour la période où il occupait le poste de directeur financier, a souligné VW dans un communiqué. La justice soupçonne le constructeur d’avoir informé trop tard, à dessein, les marchés financiers des conséquences et risques financiers liés à l’éclatement du scandale des logiciels implantés dans de nombreux modèles Volkswagen, permettant de fausser les mesures d’émissions polluantes.

Jusqu’ici, l’enquête ouverte en juin visait seulement l’ancien patron du groupe, Martin Winterkorn, ainsi qu’un deuxième ancien responsable dont le nom n’a pas été dévoilé. Volkswagen s’est dit malgré tout convaincu que son directoire « a rempli conformément à la loi ses obligations en matière de communication avec les marchés ».

Cette extension de l’enquête en Allemagne survient alors que de nouvelles accusations sont portées contre la filiale haut de gamme de VW, Audi, qui serait encore plus impliquée que connu jusqu’ici dans l’affaire des logiciels trompeurs. L’édition dominicale du quotidien Bild croit savoir que l’autorité californienne de protection de l’environnement, Carb, a découvert récemment un nouveau logiciel illégal dans un modèle Audi équipé d’un moteur V6.

Ce logiciel permettrait à certains véhicules Audi de détecter automatiquement, en fonction de l’inclinaison du volant, s’ils roulent sur la route ou sur un banc d’essai à rouleaux, lorsque des contrôles sont effectués sur les gaz d’échappement. Selon Bild, le système réduirait artificiellement le niveau d’émission de CO2 dans le deuxième cas.

Le Quotidien/AFP