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Deux disparitions dans la Drôme peut-être liées à Nordahl Lelandais


Les gendarmes étudient deux nouvelles affaires de disparitions non élucidées, parmi une centaine de dossiers rouverts. (illustration AFP)

Deux appels à témoins sont lancés lundi par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur deux disparitions dans la Drôme, en 2011 et 2016, qui font partie des centaines de dossiers réexaminés pour y déceler une éventuelle implication de Nordahl Lelandais.

Le premier concerne Nelly Balmain. En août 2011, cette femme de 29 ans quittait le domicile de ses parents à Saint-Jean-en-Royans pour ne jamais réapparaître. Son scooter n’a jamais été retrouvé non plus.

Le second concerne Éric Foray, parti le 16 septembre 2016 à Chatuzange-le-Goubet faire des courses au village. Cet homme de 47 ans, cheveux courts et allure athlétique, n’a jamais été retrouvé. Ni son véhicule.

« Ces deux appels à témoins sont lancés pour recueillir de nouvelles informations, voire un détail, qui permettraient de redonner des pistes dans ces deux disparitions qui n’ont à ce stade aucun lien entre elles », explique le général Jean-Philippe Lecouffe, sous-directeur de la police judiciaire de la gendarmerie nationale.

En quête du « petit détail »

Ces deux disparitions sont actuellement étudiées par la cellule de coordination Ariane, créée mi-janvier au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale à Pontoise après la mise en cause de Nordahl Lelandais dans la mort de la petite Maëlys De Araujo en Isère et du caporal Arthur Noyer en Savoie.

Elle est chargée de procéder à des recoupements entre le « parcours de vie » de l’ancien maître-chien de 35 ans et les disparitions non élucidées dans les régions qu’il aurait fréquentées. Les sept gendarmes du service central du renseignement criminel de la gendarmerie, en lien avec les Sections de recherche locales, ont ainsi repris les dossiers d’enquête de 900 disparitions dans 20 départements. Un certain nombre ont été écartés depuis. « Il n’y a rien à ce stade dans le dossier qui permet de le relier à Nordahl Lelandais. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien à faire, d’où le lancement des deux appels à témoins. Ce que l’on cherche, c’est le petit détail qui va faire la différence », poursuit le général Lecouffe.

Le Quotidien/AFP