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Des portiques de sécurité sur les lignes TER et TGV ?


Devant quatre portiques déployés sur un quai Gare du Nord, Ségolène Royal a assuré que leur fonctionnement ne ralentirait pas trop les voyageurs. (Photo AFP)

Ségolène Royal, la ministre de tutelle des transports, a testé jeudi à Paris les nouveaux portiques de sécurité qui seront opérationnels à partir du 20 décembre sur les lignes internationales Thalys. Une mesure qu’elle souhaite étendre aux lignes nationales TGV et aux trains régionaux.

Des portiques pour les voyageurs et des scanners à rayons X pour le contrôle des bagages seront mis en service dimanche Gare du Nord à Paris et à la gare de Lille pour les lignes Thalys qui desservent notamment la Belgique et les Pays-Bas. L’installation de portiques sur ces lignes a été décidée à la suite des attentats du 13 novembre à Paris et de l’attaque ratée fin août dans un train Thalys Amsterdam-Paris.

Devant quatre portiques déployés sur un quai Gare du Nord, Ségolène Royal a assuré que leur fonctionnement ne ralentirait pas trop les voyageurs et qu’il suffirait d’arriver « 20 minutes avant le départ du train », comme par le passé. Pour l’instant, pour le Thalys, seuls les quais français sont équipés, mais Ségolène Royal considère que ses homologues belges, hollandais ou allemands « doivent s’y mettre ». « Ils sont impressionnés par la rapidité de l’installation. Tous mes homologues m’ont appelé, on va organiser une visite avec eux en début d’année pour qu’ils viennent voir », a-t-elle souligné.

La ministre considère également que « si le dispositif est fluide et fonctionne bien », il peut être étendu sur tous les trains en France. « Il n’y a pas de raisons qu’on ne sécurise que le Thalys, tous les TVG, les trains nationaux » sont concernés, et même « les TER où les régions peuvent parfaitement les installer ».

Selon la SNCF qui partage la direction du Thalys avec les chemins de fer belges et allemands, l’équipement d’un quai coûte 2,5 millions d’euros chaque année, frais de personnel compris. Le coût des installations à Paris et à Lille est assumé par l’entreprise publique à ce stade. C’est l’entreprise française HTDS qui a installé les portiques actuels. Elle a en fait redéployé ceux utilisés pendant le sommet de l’ONU sur le climat, la COP21, organisée près de Paris, du 30 novembre au 12 décembre.