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Défilé du 14 juillet : Macron hué sur les Champs-Élysées


Un comité d'accueil gilets jaunes attendait le président français sur l'avenue parisienne. (photo AFP)

Le président Emmanuel Macron a ouvert dimanche les festivités du 14 juillet sous les huées en descendant les Champs-Élysées à bord d’un « command car » avant le début du traditionnel défilé militaire, placé cette année sous le signe de la coopération militaire européenne.

Des sifflets émanant de gilets jaunes ont été entendus sur le passage du chef de l’État, dont c’est le troisième défilé depuis son élection en mai 2017. Un groupe d’une quarantaine de manifestants, se revendiquant gilets jaunes, a tenté de forcer une rangée de CRS sur la grande avenue parisienne, avant d’être encerclé par les forces de l’ordre. Une vidéo tweetée par un journaliste du Huffington Post montre l’une des figures des gilets jaunes, Eric Drouet, drapeau tricolore à la main, entouré et exfiltré par des policiers. Deux autres figures du mouvement, Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, avaient par ailleurs été interpellés vers 9h15 aux abords des Champs-Élysées, selon une source proche du dossier. Philippe n’a « rien entendu » « Ici (depuis la tribune présidentielle, NDLR) je n’ai rien entendu. Je ne doute pas qu’un certain nombre de gens ont voulu exprimer leur opinion. Il n’a échappé à personne qu’ils le faisaient déjà depuis beaucoup, beaucoup de samedis. L’important c’est que le défilé se soit bien passé et que nous ayons pu exprimer aux armées, aux blessés des armées, notre reconnaissance et notre confiance », a déclaré à la presse le Premier ministre Édouard Philippe à l’issue du défilé. La veille au soir, quelques dizaines de manifestants, dont certains portaient des gilets jaunes, avaient fait entendre leur voix devant l’Hôtel de Brienne, où Emmanuel Macron prononçait un discours, en visant le ministre de la Transition écologique François de Rugy, épinglé par Mediapart pour des dîners fastueux lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale. Après avoir entamé vers 10h la revue des troupes sur la célèbre avenue parisienne aux côtés de son chef d’état-major, le président a rejoint la tribune présidentielle place de la Concorde, où l’attendaient plusieurs dirigeants européens, dont Angela Merkel, ainsi que son épouse Brigitte Macron, et des membres du gouvernement dont François de Rugy, en proie à une polémique à rebondissement. LQ/AFP

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