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Le débriefing du mardi – Le Fola va-t-il survivre à l’été ?


Mehdi Kirch (à g.) suivra-t-il Laurent Jans (à d.) à l'export ? Cela pourrait déstabiliser cette belle machine qu'est le Fola. (Photo Gerry Schmit)

Le collectif eschois, brillant ces neuf derniers mois, champion, va perdre Laurent Jans, en partance pour Waasland-Beveren. Mais l’agent belge de Samir Hadji et Mehdi Kirch jure que ses poulains pourraient aussi être sur le départ.

En attendant de savoir si l’intérêt supposé de clubs pros pour au moins deux autres éléments incontournables de l’effectif champion du Luxembourg, pour la deuxième fois en trois ans, se confirme, les dirigeants commencent à prospecter. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir.

À quoi ressemblera le Fola début août, au moment de lancer sa prochaine saison ? Ce monstre de régularité depuis trois saisons, vanté pour sa capacité à conserver son effectif en l’état, à lui apporter ponctuellement quelques retouches bienvenues, va-t-il être victime de son succès, de sa capacité à amener ses joueurs à un niveau tel que les clubs pros commencent à se déplacer pour suivre ses rencontres de DN ?

Depuis quelques semaines, le Fola en vient à se dire qu’il va avoir plus de boulot que lors des dernières pauses estivales. En général, il y cherche quelques bons joueurs de complément (son onze de base a finalement très peu évolué ces 36 derniers mois) à saupoudrer autour de son épine dorsale.

Cette année, les agents qui gravitent autour de son effectif lui ont annoncé sans ambages que les profils de Mehdi Kirch, bouillant dans son couloir gauche et Samir Hadji, d’une efficacité redoutable en pointe dans le rôle de l’attaquant altruiste, ont séduit notamment en Belgique. Ce dernier est de plus en attente de nouvelles de Lugo (D2 espagnole) qui lui avait déjà offert un essai cet hiver.

Pour l’heure, le staff ne sait rien de plus que cela. Un vague intérêt supposé. Pour Kirch d’ailleurs, Mouscron serait sur les rangs, mais aucun contact n’a encore été pris. À un moment où les clubs pros sont en plein dans la composition de leurs effectifs, cela ressemble à un signe que ces deux incontournables du onze de base de Jeff Strasser sont, a priori, des options B.

Julien Mollereau

Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mardi