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Le débriefing du mardi – F91 : Grandjean défend son choix


Joubert expulsé et c'est tout le championnat qui tombe à l'eau pour le F91 ? (Photo Julien Garroy)

BGL Ligue – Sébastien Grandjean assume son choix de se priver de deuxième gardien contre Käerjeng, dimanche. Pour le coach du F91, ce n’est pas cela qui est en cause dans cette défaite qui fait mal, mais la décision arbitrale et les règlements de la FLF.

Le championnat de Division nationale a peut-être basculé dimanche vers 17h15, au moment où Jonathan Joubert est allé au contact dans les airs avec Alesandro Fiorani. Le portier touche le ballon en premier mais, aux dires de M. Krueger, percute trop violemment le joueur, qui reste au sol. Penalty, carton rouge et, chose qui semble plus invraisemblable quand on parle du F91… entrée dans les buts d’un joueur de champ, Andrej Keric.

Quand il s’agit d’un petit club, ce genre de micro-événement fait sourire. Quand il s’agit de Dudelange, cela dérange. Mais cela prouve, aussi, que les cadors et les nains sont égaux sur certains points, dont la composition parfois bancale d’un effectif. Pour avoir tenté sa chance, le F91 a perdu un match (2-3) et peut-être la guerre. Sébastien Grandjean ne dit pas le contraire. Ce qui ne l’empêche pas de s’insurger.

Ça vous est arrivé souvent, cette saison, de vous passer de deuxième gardien ?

Sébastien Grandjean : Il faut savoir un truc. Quand on a à faire une sélection de 18 joueurs pour un match, forcément, on prend deux gardiens. Quand on a à faire une sélection de 16 avec l’obligation d’avoir sept Luxembourgeois (NDLR : en fait, sept premières licences) et quatre transférés, il faut jongler en permanence. Notre deuxième gardien (NDLR : Michaël Clepkens) étant étranger et transféré… Alors parfois je prends deux gardiens, parfois non. En accord avec les gardiens, d’abord, mais aussi avec leur coach.

Et donc, la solution alternative est aussi banale que dans les «petits» clubs : un joueur de champ ?

À l’entraînement, on a demandé qui pouvait éventuellement jouer aux buts. Keric nous a dit qu’il l’avait déjà fait et il a même été un peu entraîné à ça. Donc dimanche, j’ai fait un choix : je n’ai pas pris Clepkens en sachant que j’avais… Keric.

Cela vous indiffère ou cela vous dérange-t-il d’avoir à composer avec ce genre d’arrangements «bouts de ficelle» ?

Nous évoluons dans une Division 1 nationale. Partout ailleurs, on a droit à 18 noms sur la feuille de match. Ici, c’est 16. On nous y oblige. Ce genre de choses n’existe nulle part ailleurs.

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Entretien avec Julien Mollereau

A lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mardi.