Cette deuxième étape du Tour de France, dimanche en Zélande, a été fatale aux favoris, entre autres Nibali, Quintana et Pinot, à la suite d’une chute qui provoqué une hécatombe. Les Luxembourgeois se trouvaient eux aussi au mauvais endroit, au mauvais moment.
Points de suture pour Laurent Didier
S’il est parvenu à rejoindre l’arrivée en 194e position (à 11’06 »), Laurent Didier (Trek) eut bien du mérite puisqu’il fut quasiment au centre de la chute qui a décimé le peloton. Les premières constatations des directeurs sportifs avaient le don de dédramatiser la situation. «Ce sont des contusions légères », remarqua Alain Gallopin, directeur sportif.
Mais après avoir pris sa douche, par précaution, il fut décidé de recoudre avec des points de suture la plaie survenue sur son genou gauche. Laurent Didier souffrait également de plaies au niveau de la hanche droite.
Bob Jungels et Ben Gastauer dans la cassure
Ben Gastauer (137e à 6’04 ») n’avait pas de regret à nourrir à l’issue de la course puisque il a essuyé une crevaison alors que la bataille grondait et que l’un de ses leaders, Romain Bardet, était lui aussi tombé. «C’est bien que nous partions des Pays-Bas car je crois que cela ne nous réussit pas», souriait Ben Gastauer qui fut donc éjecté du deuxième groupe groupe pour finir dans le troisième paquet en compagnie de Bob Jungels (142e).
Car le champion national s’était retrouvé lui aussi, piégé. C’est le métier qui rentre. Un Bob Jungels qui sera sans doute fortement mis à contribution sur une étape où Fabian Cancellara roulera en jaune. Même si les chances de le garder paraissent infimes, sait-on jamais.
De notre envoyé spécial, Denis Bastien