Tom Maurer envoie Wiltz une deuxième fois au tapis en l’espace de neuf jours et prend ainsi le relais de son paternel, entraîneur légendaire de Canach.

Battu à la dernière minute des prolongations du match de barrage entre l’équipe de DN et celle de PH, le club nordiste a eu droit au même bourreau dimanche. Qui lui a cette fois coupé le cou à la 87e minute. Il n’y a que le foot qui puisse écrire de si belles histoires. Comme celle de ce lien si particulier qui unit les Maurer à Canach. Patrick Maurer, légende vivante du club, fêté par ses amis en semaine, vient seulement de prendre du recul après 18 ans de bons et loyaux services rendus à ce petit club au bord de la Moselle. Et voilà que c’est son fils, Tom Maurer, qui prend sa relève.

Comment sauter dans une brèche aussi grande laissée par le père ? En faisant très exactement ce que Tom a fait ces neuf derniers jours. L’attaquant a en effet propulsé son club en BGL Ligue d’une tête rageuse au bout du temps réglementaire en prolongation il y a un peu plus d’une semaine (1-0 ap) en barrage et là, à Lorentzweiler, il refait le coup à quelques minutes du terme d’une rencontre particulièrement hachée et bien maîtrisée par le corps arbitral (2-1, 87e).

Oseias, un but, un poteau et une barre

Wiltz s’est très bien défendu, mais a manqué de précision à l’approche de la surface. Cosic avait égalisé quelques minutes plus tôt sur la deuxième opportunité de Cosic (1-1, 77e). Mais c’était alors à peu près tout ce que Wiltz avait à proposer.

Canach était plus costaud sans se montrer plus flamboyant. Un joueur est à sortir du lot : Oseias… l’entraîneur de l’équipe 1, qui fut un éternel poison pour l’arrière-garde de Wiltz. Il place une tête de peu à côté (21e), puis frappe le poteau (60e) et touche la transversale (79e). Entre-temps, il avait ouvert le score sur penalty (1-0, 28e). Une fin d’année difficile pour Wiltz et un véritable conte de fées pour Canach. Et surtout pour la famille Maurer !

De notre correspondant Fabrice Baur