Accueil | Actualités | Coupe des Confédérations : Achille le chat remplace Paul le Poulpe

Coupe des Confédérations : Achille le chat remplace Paul le Poulpe


(Photo : AFP)

Un chat blanc vivant dans le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg a pronostiqué la victoire de l’Australie contre le Cameroun, un match comptant pour la Coupe des Confédérations qui se déroule actuellement sur le sol russe, après avoir prédit la victoire de la Russie contre la Nouvelle-Zélande.

Achille, un chat blanc aux yeux bleus, s’inscrit dans les pas de Paul le poulpe, qui avait su prédire des résultats du Mondial-2010. Achille a dû choisir devant de très nombreuses caméras entre deux bols remplis de croquettes, identifiés par des drapeaux du Cameroun et de l’Australie, deux équipes qui s’affrontent jeudi soir dans la deuxième ville de Russie. Après quelques secondes d’hésitation, le félin a sauté sur le bol australien, sans pour autant toucher à la nourriture. Samedi dernier, il avait opté pour un bol orné d’un drapeau russe, prédisant ainsi la victoire de la Russie contre la Nouvelle-Zélande (2-0).

Ce nouvel « oracle officiel » de la Coupe des Confédérations a été choisi « pour son caractère très communicatif et sa résistance au stress », a déclaré Maria Khaltounène, en charge des chats de l’Ermitage, une véritable institution pour ce musée le plus visité de Russie. L’impartialité d’Achille ne peut être remise en cause, assure-t-elle : le chat est sourd, un handicap commun à de nombreux chats blancs. « Il est donc impossible de détourner son attention par un son lorsqu’il est en train de choisir » entre deux bols de croquettes, souligne Mme Khaltounène.

En 2010, Paul le poulpe était devenu le mollusque le plus célèbre de la planète en prédisant avec justesse les résultats de tous les matches de l’équipe d’Allemagne pendant le Mondial de football en Afrique du Sud, ainsi que la victoire de l’Espagne en finale. Le « poulpe prophète », décédé depuis, avait ensuite laissé place à Madame Shiva, un cochon d’Inde vivant en Suisse, mais aussi à l’otarie Watson, domiciliée en Moselle (France).

Le Quotidien/AFP