[32e de finale] La troupe de Jeff Strasser a largement battu le sociétaire de la Division 3 (7-0), qui s’est pourtant défendu ardemment.
Dans le petit village situé à la frontière belge, en ce jour de dimanche de kermesse, c’est en tout cas la fête avant le match. Tout le monde répond présent pour prêter main forte aux vaillants membres du comité local. Le Fola, lui, s’est déplacé avec presque toutes ses vedettes. Kirch et Hadji se sont blessés lors du dernier entraînement et ont dû déclarer forfait. Klapp, arrivé à seulement 43 minutes du coup d’envoi, laissait finalement sa place de titulaire à Cvetkovic. Dans le but, on asssiste à la première titularisation de Cabral.
En ce qui concerne les dimensions de la pelouse, pas de grand changement pour les Eschois. Même longueur et 60 mètres de largeur contre 64 au stade Emile-Mayrisch.
Sous les yeux de Chris Philipps
Il est aussi certain que l’issue d’un tel match ne fait pas l’ombre d’un doute, vu l’écart colossal qui sépare les deux formations. Dans cette partie disputée à sens unique, Perlé a tenu dix minutes avant de s’écrouler. Vitesse, technique, précision et détermination, le Fola, d’une autre planète, au moins durant la première mi-temps, asphyxiait dès le coup d’envoi les acteurs locaux courageux, mais au talent limité.
Sous les yeux de Chris Philipps, joueur du FC Metz et originaire de la région, Ramauge intervient une première fois à la 7e sur un centre vicieux de Lopes. Le Fola continue son offensive et à la 10e quand Jordan sauve un essai de Gerson dans les pieds de Muharemovic, Ramauge est battu sur la frappe du joueur eschois. Dans la foulée, Lopes ne trouve que la transversale et Cvetkovic échoue sur Ramauge. Ce n’est que partie remise et dès la 13e, une fusée de Lopes fait mouche.
Il faut attendre la 26e pour voir les visiteurs creuser l’écart sur une action limpide en triangle entre Dallevedove-Lopes-Camerling, terminée victorieusement par le dernier nommé. L’unique tir local est signé Ongbwa, mais il est non cadré (39e). Du côté eschois, le remuant Lopes et Cvetkovic ajoutent encore deux buts avant le repos. «Cela va un peu trop vite.» Le résumé de Tom Majerus sur le chemin des vestiaires est pertinent et exact.
Mission accomplie semblent se dire les joueurs eschois qui ont peut -être aussi pitié de leur adversaire et qui n’appuient plus sur l’accélérateur après la pause. Certes, ils monopolisent toujours le ballon, mais leurs actions manquent de conviction et d’assurance pour ébranler le bastion défensif adverse. C’est un spectacle insipide offert aux spectateurs. Pendant plus de 35 minutes, le Fola ne tire plus au but! Cvetkovic met fin à la disette à la 83e (0-6). Gerson clôt le score (0-7) d’un match de Coupe qui s’est fini de la façon la plus logique qui soit.
De notre correspondant, Georges Bassing