[Coupe de Luxembourg] Le F91 les doigts dans le nez

[32e de finale] Remanié en grande partie, le champion s’est facilement débarrassé de Schifflange.

Schifflange rentre très bien dans la rencontre et Lopes, l’ancien de Rumelange, désormais redescendu dans les divisions inférieures, décroche une frappe de 40 m pour lober Frising, mais celui-ci intervient à temps pour capter le cuir (1e). Le ton est donné dans ce choc déséquilibré et le F91 laisse circuler le ballon pour trouver des brèches dans une défense regroupée à cinq derrière.

Le F91 a opéré pas mal de changements, car Pokar n’est même pas sur la feuille de match et que Joubert, Turpel, Da Mota et Stolz prennent place sur le banc de touche. Nakache, Couto et Benajiba, qui est à l’origine du premier but de la rencontre, reçoivent du temps de jeu.

Le F91 ouvre rapidement le score par… le gardien de Schifflange, qui boxe un centre de Benajiba dans son propre but (0-1, 8e). Quelques instants plus tard, c’est N’Diaye, qui profite d’un centre de Malget pour doubler la mise de la tête (0-2, 9e). La messe est dite après à peine dix minutes de jeu et on ne voit comment Schifflange pourra encore sortir la tête de l’eau. Dudelange est toujours aussi dominateur et Malget, d’une tête décroisée sur un corner tiré par Benajiba, corse encore plus le score (0-3, 28e). C’est trop facile pour le champion et il tombe dans une sorte d’autosuffisance, car plusieurs occasions ne sont pas converties.

Le Petit Poucet émerge un peu. Avant la pause, Varela ou encore Lopes ont l’occasion de réduire le score, mais ce mérite revient à Merino, qui profite d’un long coup franc pour mettre le cuir de la tête dans le petit filet de Frising (1-3, 48e). L’exploit n’est pas en marche, car Dudelange redevient sérieux et appliqué. N’Diaye va inscrire encore deux buts (1-4, 61e et 1-6, 71e) et Ibrahimovic va également participer à la fête (1-5, 68e), alors que le pauvre Merino va inscrire un deuxième but, mais cette fois contre son camp (1-7, 77e). La fête fut tout de même totale pour Schifflange, car le stade était bien rempli.

De notre correspondant, Fabrice Baur