Le verdict est tombé. Nicolas Schmit a été choisi pour gérer la politique de l’emploi de la nouvelle Commission européenne. L’ancien ministre du Travail ne sort donc pas des sentiers battus.
La présidente désignée de la prochaine Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen, a dévoilé ce mardi midi les noms et ressorts des commissaires pour la période 2019-2023.
Comme prévu, le candidat luxembourgeois Nicolas Schmit fait partie de l’équipe, qui comprend en fin de compte 13 femmes et 14 hommes. L’ancien ministre du Travail décroche un domaine de la politique européenne qu’il connaît bien : l’Emploi.
Un ressort souhaité
Les fuites médiatiques l’envoyant aux Services financiers ne sont donc pas confirmées. Dès le départ, Nicolas Schmit avait ouvertement fait part de son intérêt pour obtenir le ressort de l’Emploi ou des Affaires sociales. Il a donc réussi à convaincre la présidente désignée de lui faire confiance.
Nicolas Schmit succède à la Belge Marianne Thyssen. Le nouveau commissaire belge Didier Reynders reprend en main la Justice.
Angel va remplacer Schmit à Strasbourg
Il reste cependant un obstacle majeur à franchir pour la future Commission européenne. Fin septembre vont débuter les auditions des futurs commissaire au Parlement européen. Ce n’est qu’après le feu vert des eurodéputés que l’équipe d’Ursula von der Leyen pourra prendre ses fonctions au 1er novembre.
Nicolas Schmit va succéder à Bruxelles à Jean-Claude Juncker, président sortant de la Commission européenne. Elu au Parlement européen, le futur commissaire européen sera supplée par Marc Angel, qui va quitter son siège de député au Luxembourg.
David Marques