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Chris Philipps : « J’ai 17 matches pour réussir ma saison »


Le joueur prêté par le FC Metz se réjouit d'aborder la deuxième partie de la saison dans la peau d'un titulaire du milieu de terrain, son poste de prédilection. (Photo : DR)

[Allemagne] Chris Philipps (21 ans) a profité de l’hiver pour faire connaissance avec Horst Steffen, son nouveau coach à Münster, avec qui le courant passe très bien, à tel point qu’il est redevenu un titulaire en puissance.

Le joueur prêté par le FC Metz se réjouit d’aborder la deuxième partie de la saison dans la peau d’un titulaire du milieu de terrain, son poste de prédilection. C’est dans cette configuration que Preussen Münster compte accéder dès le printemps prochain à la 2e Bundesliga.

Quel regard portez-vous sur votre préparation hivernale ?

Chris Philipps : C’est un peu tôt pour pouvoir tout juger, mais si on regarde les résultats, c’est positif. Après notre défaite contre le Standard Liège (0-2), on a gagné trois fois sans prendre de but : contre les Albanais (Skënderbeu 3-0), Roxel, une équipe d’Oberliga (7-0) et enfin samedi au Fortuna Düsseldorf (2-0), qui joue une division au-dessus de nous. Et encore, contre le Standard, on avait repris l’entraînement trois jours plus tôt. Ce qui m’a marqué sur cette préparation, c’est que dans chaque match, on a eu la possession du ballon. J’ai surtout vu ce stage comme une occasion de faire connaissance avec le coach.

Et alors, il est comment ce Horst Steffen ?

On va dire qu’il a une vision du foot qui favorise un peu plus ma personne que l’ancien coach (NDLR : Ralf Loose, remercié le 19 décembre après une défaite contre Stuttgart, le jour de la fête de Noël du club). Il prône la possession de balle et le pressing. Défendre en avançant, j’ai grandi avec ça! Ce qu’il attend de moi, c’est tout ce que j’ai appris à Metz. L’ancien coach me voyait plus comme un défenseur central. Le nouveau compte sur moi au poste auquel je préfère jouer, en milieu de terrain.

Serez-vous titulaire pour la reprise du championnat samedi prochain à Würzburg ?

Contre Düsseldorf, c’était notre vrai test, le premier match où quelques-uns ont joué 90 minutes. J’en fais partie et vu comme ça s’est passé pour nous, j’ai bon espoir d’être titulaire. Dans son dernier discours, le coach a dit que certains joueurs avaient gagné leur place de titulaire pour ce match.

Vous êtes prêté sans option d’achat par le FC Metz, mais évoquiez la possibilité de rester à Münster en cas de montée. Quand allez-vous discuter de votre avenir ?

J’ai 17 matches pour réussir ma saison, pour me montrer. Voilà ce que je me dis. Je ne ferme la porte à aucune possibilité. Je veux faire en sorte que les matches qui restent permettront de dire que cette saison a été plutôt bonne. Je me retrouve un peu comme l’an passé à Metz, où je n’avais pas joué de la première partie de saison et où au bout du compte, on m’avait tapé dans le dos pour me dire que j’avais fait une bonne saison. Ce que les gens retiennent, c’est la fin, pas le début.

Même si vous n’avez commencé que cinq matches en première partie de saison, vous n’avez jamais eu de grosse baisse de moral. Comment l’expliquez-vous ?

J’ai l’impression que mes coéquipiers et les dirigeants ne m’ont jamais lâché. Même quand je ne jouais pas, j’ai vu que j’étais considéré comme quelqu’un qui pouvait aider le club et pas comme un bouche-trou. À Metz, je n’ai jamais connu ça. Et puis la ville et belle… Vraiment, c’est un projet qui me plaît.

Preussen Münster est 6e, mais reste sur trois défaites consécutives. L’objectif est-il toujours la montée ?

Quand on vire son entraîneur alors qu’on est 6e, c’est parce qu’on considère que c’est une mauvaise place.

Entretien avec Matthieu Pécot