Accueil | Actualités | Chirac mène un « combat courageux » contre la maladie selon son gendre

Chirac mène un « combat courageux » contre la maladie selon son gendre


L'ancien président Jacques Chirac le 21 novembre 2015 à Paris. (Photo : AFP)

Frédéric Salat-Baroux, gendre de Jacques Chirac, a évoqué lundi sur Europe 1 un «moment très dur» pour l’ancien président de la République, qui vient de perdre sa fille aînée, Laurence, et qui mène un «combat courageux contre la maladie».

Le décès de sa fille, le 14 avril, «c’est nécessairement un moment très dur pour lui». «Jacques Chirac, c’est un homme qui, depuis des années, se bat contre la maladie et qui vit maintenant la pire des choses qui puisse arriver à une personne c’est-à-dire perdre son enfant», a déclaré l’ancien secrétaire général de l’Elysée, époux de Claude Chirac, la fille cadette de l’ancien chef de l’Etat.

«Donc le moment est nécessairement terrible, comme il est terrible également, et c’est plus dur encore, pour Bernadette Chirac. C’est une mère, Laurence était l’affaire de sa vie. C’est très, très, très dur et elle est émouvante de dignité dans ces moments-là. Ils ont craint cet instant, cet instant arrive et malheureusement, il faut le vivre», a-t-il ajouté.

L’ancien président, âgé de 83 ans, a-t-il pleinement conscience de son état? «Oui, il a a conscience et c’est en cela que son combat contre la maladie est un combat qui est particulièrement courageux. C’est un homme courageux, il l’a toujours été et il l’est encore plus face à la maladie», a souligné M. Salat-Baroux, qui vient de publier un livre «La France est la solution» (Plon).

Réputé pendant des décennies pour sa santé de fer, Jacques Chirac avait connu en septembre 2005, pendant son second mandat présidentiel, son premier véritable ennui grave. Un accident vasculaire l’avait alors obligé à être hospitalisé en urgence. Ce problème de santé l’a fortement affaibli. Il a été plusieurs fois hospitalisé depuis son départ de l’Elysée en 2007. En décembre dernier, il avait passé une quinzaine de jours dans un hôpital parisien en raison d’un affaiblissement général.

Le Quotidien/AFP