Accueil | Actualités | Bruxelles veut faciliter le recyclage des appareils électroniques

Bruxelles veut faciliter le recyclage des appareils électroniques


Le recours à des substances moins nocives dans la fabrication d'appareils électroniques vise également à protéger la santé des employés des usines de recyclage. (photo AFP)

La Commission européenne a présenté jeudi une nouvelle proposition sur le recyclage des appareils électroniques, dans le cadre de sa promotion d’une « économie circulaire ».

La Commission veut restreindre l’utilisation de certaines substances dangereuses utilisées dans les appareils électriques et électroniques afin de faciliter leur revente sur le marché de l’occasion et leur réparation, a-t-elle annoncé dans un communiqué. Les appareils médicaux sont particulièrement visés. Selon des chiffres cités par la Commission dans une note, les coûts de santé pourraient être réduit d’environ 170 millions d’euros en autorisant les hôpitaux à vendre et acheter des appareils usagés à partir de juillet 2019.

Le recours à des substances moins nocives dans la fabrication d’appareils électroniques vise également à protéger la santé des employés des usines de recyclage. Un peu plus d’un an après avoir relancé son grand projet de promotion de l’économie circulaire en décembre 2015, la Commission a également annoncé la création d’une « plateforme » pour soutenir financièrement les projets qui s’inscrivent dans cette vision du recyclage et du réemploi. « Je suis heureux qu’on puisse travailler de nouveau avec la BEI (Banque européenne d’investissement) pour faire se rencontrer investisseurs et innovateurs », s’est félicité le commissaire européen à l’Emploi et à l’investissement Jyrki Katainen.

La Commission a proposé que l’UE se fixe des objectifs de recyclage de 65% des déchets dits « municipaux » (produits par les ménages) et de 75% des emballages d’ici 2030, ainsi qu’un objectif de 10% pour la mise en décharge. Bruxelles table sur une adoption par le Conseil de l’UE (représentant les 28 États membres) et le Parlement en 2017.

Le Quotidien/AFP