L’an passé, la banque française BNP Paribas a enregistré un bénéfice net de près de 7,8 milliards d’euros en très légère hausse (+0,7 %) par rapport à 2016, ont indiqué mardi matin ses dirigeants.
Mardi matin, à l’heure où les portes de la Bourse de Paris n’étaient pas encore ouvertes, les dirigeants du groupe bancaire français BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, le directeur général en tête, ont dévoilé les résultats de l’année 2017. Et à en croire ce dernier, ils sont bons.
La banque aux oiseaux blancs a enregistré un bénéfice net de 7,759 milliards d’euros, en légère hausse de 0,7 % sur un an. Cette hausse est, certes modeste, mais elle s’inscrit dans un environnement de taux bas et d’un marché encore peu « porteur », d’après l’établissement financier de la rue d’Antin.
Le résultat net part du groupe est de 8,149 milliards d’euros, en augmentation, plus forte cette fois-ci (+4,4 %) par rapport à 2016. Avec ces bons chiffres, la banque, présente également au Luxembourg, proposera à ses actionnaires un dividende de 3,02 euros par action pour l’exercice 2017. Ce montant est en hausse de 11,9 % par rapport à 2016 où il était à 2,70 euros.
L’an passé, le produit net bancaire (PNB) de la banque, l’équivalent du chiffre d’affaire, s’est établi à 43 161 millions d’euros, en baisse de 0,6 % par rapport à 2016 qui « intégrait une plus-value de cession des titres visa Europe pour 597 millions d’euros ».
En 2017, « il n’intègre que des plus-values de cession de titres Shinhan et Euronext pour un montant total de 233 millions d’euros ». « Hors ces éléments exceptionnels, le produit net bancaire est en hausse de 0,5 % », a indiqué la banque dans son communiqué.
Au quatrième trimestre 2017, le PNB s’est élevé à 10 532 millions d’euros, en baisse de 1,2 % par rapport à la même période en 2016 « du fait d’un effet de change défavorable mais en hausse de 0,4 % à périmètre et change constants », a affirmé BNP.
Déjà évoqué l’an passé, le plan 2020 « a démarré dans de bonnes conditions », a indiqué Jean-Laurent Bonnafé. Et selon lui, « ce démarrage a été satisfaisant ». Depuis le lancement du projet en 2016, la banque dit, d’un côté avoir économisé 533 millions d’euros, et de l’autre, elle affirme avoir dépensé 856 millions d’euros en 2017.
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Aude Forestier