Est-ce la dernière chance pour les (futurs) nostalgiques d’apercevoir le FC Wiltz dans son stade du Géitzt? La venue de Mondorf, cruciale, ce dimanche, sera en effet suivie de deux semaines de trêve internationale, puis de deux déplacements des Nordistes au RFCU puis à Rosport. On ne le reverra chez lui que le 27 septembre, dans un mois, pour la réception de Strassen.
Chez lui, à ce moment-là, ce sera où? À en croire Steve Majerus, le directeur sportif du club, ce ne sera toujours pas dans la nouvelle enceinte, où le gazon commence à ressembler à quelque chose, mais où les vestiaires ne sont pas encore prêts. L’équipe A s’y entraîne pourtant depuis plusieurs mois… mais en squattant les installations des équipes de jeunes.
Quinze mille euros par saison sur cinq ans
Certains au club ne sont toutefois pas pressés de partir. La pression d’avoir à se déplacer au Géitzt, que tout le pays a érigé en mythe, explique ceci : avec son début de championnat raté, Wiltz aurait bien besoin de se refaire la cerise sur ce petit terrain qui fait si peur, pensent savoir les vieux de la vieille. « Imprenable ce terrain? , sourit Steve Majerus. On vient d’y perdre nos deux dernières rencontres! »
« Non, jure le patron du secteur sportif. Tout le monde a hâte d’y être. C’est l’une des plus belles infrastructures du pays. » Une enceinte de 500 places en outre, mais qui n’a toujours pas de nom. C’est que le club, qui attend avec impatience d’être fixé sur sa capacité à entrer dans ses nouveaux locaux (on parle de fin octobre, début novembre), aimerait se lancer dans la mode du «naming» et chercherait un sponsor capable, aux dernières nouvelles, de mettre 15 000 euros par saison sur un contrat de cinq ans, explique Steve Majerus.
L’argent, le sponsor, c’est le nerf de la guerre, mais il y a plus urgent : en prévision de son prochain déménagement, le club a vu ses poteaux d’éclairage dévissés tout récemment pour être installés sur l’un des nouveaux terrains d’entraînement. L’automne arrivant, les couchers de soleil plus précoces se rapprochant, tout autant que les soirées pluvieuses ou brumeuses, le Géitzt sans lumière risque bien de contraindre les Nordistes à négocier leur calendrier d’octobre. En espérant que la situation ne s’éternisera pas.
J. M.