Après l’officialisation de son transfert du côté du Progrès, Rémi Laurent va se fixer des objectifs personnels élevés pour répondre aux attentes.
D’où vous vient l’intérêt pour un projet qui se bâtit à près de 650 kilomètres de là où vous vous épanouissez depuis cinq ans?
Rémi Laurent : Je termine justement un cycle de cinq ans avec Vitré. Et cela fait quand même quinze mois que mon agent est en contact avec les dirigeants niederkornois.
Le Progrès vous a pris, très clairement, pour être un buteur impitoyable.
J’ai toujours mes objectifs personnels en début de saison. Je dis une bêtise parce que je ne les dévoile jamais, mais disons… 25 buts.
Mais c’est un chiffre au hasard.
(Sourire) Oui, c’est pour ça que j’ai précisé que je disais une bêtise. Mais comme en France, je vais conserver cette façon de faire et les chiffres que j’ai en tête. Je ne vois pas pourquoi j’en changerais. Parce que je change de pays? Cela voudrait surtout dire que je n’ai pas confiance en moi. Et pourquoi je n’aurais pas confiance en moi?
Parce que vous allez devoir découvrir ce championnat ?
Je sais que je serai très attendu. Je pars un peu dans l’inconnu, mais le niveau CFA, en France, est de plus en plus difficile. Mais bon, c’est vrai, je ne connais pas grand-chose du Luxembourg. Juste les noms des clubs qui sont régulièrement en Coupes d’Europe. Differdange, Dudelange…
Vous savez qu’il est mal vu de citer le FC Differdange 03 dans une interview, de la sorte, de façon trop positive, quand on joue au Progrès…
(Il rit) Ah? Je ne sais pas encore très bien. Mais bon, si mes futurs coéquipiers, malheureusement, ne parviennent pas à accrocher l’Europe, ce sera le challenge d’y parvenir l’an prochain.
Recueilli par J. M.