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[BGL Ligue] Quand le Progrès joue au cachotier


(Illustration : Archives LQ)

Volontiers bluffeur, Niederkorn peut-il surprendre en deuxième partie de saison ?

Ils l’ont avoué dans un clin d’œil, les dirigeants niederkornois : ils l’ont fait exprès, samedi, de publier une composition d’équipe probable largement repensée pour semer le doute, brouiller les pistes et entretenir le mystère sur ce que pourrait bien avoir envie de faire leur coach, Paolo Amodio.

On ne sait pas si le staff du Fola a marché, au moins l’espace d’un instant mais si le club eschois a les armes, lui, pour faire en sorte d’imposer son jeu à n’importe qui, elles sont nombreuses, les autres équipes de l’élite à se demander désormais comment le Progrès se présentera face à lui. Amodio n’a peut-être plus un nombre de cartouches invraisemblable à disposition, malgré les montées en puissance des jeunes Barbaro et Borges, mais ses joueurs sont assez polyvalents pour lui autoriser toutes les fantaisies.

• LE CAS LAFON

Depuis la reprise, l’ailier est une variable d’ajustement côté gauche. Substitué à Soares à l’arrière contre les «gros» (Differdange et Fola) à domicile, il est repassé un cran plus haut quand Niederkorn a eu la certitude qu’il pouvait faire le jeu (au RFCU). En sera-t-il toujours ainsi?

• LE CAS THILL(S)

On s’en était aperçu la saison passée : les frangins Thill sont souvent meilleurs quand ils ne sont pas loin l’un de l’autre. À ce niveau, Amodio se permet tout : Sébastien a ainsi joué à droite et à gauche en 2017, tandis qu’Olivier a joué à droite et dans l’axe. Cette version du plus jeune en n° 10 avec l’aîné sur la gauche a été très intéressante contre le Fola. À suivre? Ben, on ne sait pas : Olivier a déjà aussi joué à la récup’ et Sébastien plus souvent à droite qu’à gauche. Donc on s’y perd, forcément. Volontairement?

• LE CAS TACTIQUE

Amodio avait déjà laissé entrevoir en fin d’année 2016 une tentation du 4-1-4-1. Avec un Garos (ou un Ramdedovic, excellent depuis août), on peut tout se permettre? Les matches disputés dans ce système n’ont pas été non plus les plus aboutis (Pétange, Rumelange). Le Progrès va-t-il persister à nous le proposer ponctuellement?

• LE CAS ALLEMAND

Watzka est-il plus premier relanceur ou meneur de jeu, dans l’esprit de son staff? Et Bors, plutôt axial ou joueur de couloir? Le premier mérite de nous montrer ce qu’il sait faire près du but (il avait été intéressant contre le FCD03), mais le second a déjà réussi l’exploit de jouer en pointe… mais excentré (aussi contre le FCD03). Pas très convaincant derrière Laurent face au Fola, il a aussi ramé un peu repositionné dans un couloir. Du coup, on attend de voir.

Le Quotidien