Très maladroite voire carrément brouillonne, l’équipe de Samuel Scholer a pu compter sur un Burban retrouvé en fin de partie, pour faire basculer un match en train de lui échapper.
Match longtemps désespérant à Niederkorn, qui a jeté un petit coup de froid sur ses supporters après être revenu d’un succès en semaine, contre la Jeunesse, en Coupe. Cela a flotté, dans sa défense, et contre un Wiltz avec des attaquants nettement plus tranchants quand il fallait attaquer les trente derniers mètres, un bon Flauss n’a pas été fde trop pour jaillir devant Gorny (21e), la chance a aussi été très utile quand sur un décalage intelligent de Romeyns, Saïdi n’a pu que raser le poteau (27e). Et les deux (Flauss et le chance) s’en mêlant sur un contre initié par Raddas, Flauss plongeant sur le tir de Romeyns, Gerson sauvant in extremis devant Hemkemeier (40e).
Burban revient enfin vraiment dans le coup
Niederkorn n’est pas nulle part non plus. Mais il ne maîtrise pas grand-chose. Schmid rate un face-à-face en voulant armer une demi-volée extérieur du pied, seul face à Schon (31e) puis Natami frôle le montant (45+2).
Alors quand Romeyns conclut avec l’aide du poteau au bout d’une belle action collective, en contre (0-1, 69e), le Progrès a le droit de craindre le pire. Mais cela va en réveiller certains. Dont Burban. Qui va frapper d’une reprise croquée et qui va lober Schon sur un ballon en retrait de Natami (1-1, 70e), quelques secondes plus tard et doubler le score sur un service impeccable de Sanali, qui le trouve seul plein axe (2-1, 75e). Pas encore guéri de ses longues semaines de doute, le Progrès va encore remercier Gerson, qui dégage de façon acrobatique devant sa ligne sur un cafouillage (82e). En fin de partie, Sanali s’échappe à la limite du hors-jeu pour offrir un deuxième bonbon, à Ahmetxhekaj cette fois (3-1, 90+2). Cela fait du bien au classement : Niederkorn reste dans le coup…
Julien Mollereau