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[BGL Ligue] Omar Er Rafik écope d’un match seulement


Omar Er Rafik mérite bien quelques félicitations : il n'a écopé que d'un match de suspension. (Photo : Mélanie Maps)

L’attaquant differdangeois a écopé de deux matches dont un avec sursis après son expulsion lors du derby contre le Progrès. Un grand soulagement pour le club, forcément.

Le FCD03 avait fait tout son possible pour éviter à son attaquant de prendre une sanction trop lourde mais c’est finalement le rapport de l’arbitre, M. Pires, qui lui a permis de s’en sortir sans trop de dommages : Er Rafik pourra jouer contre la Jeunesse.

La sanction est tombée. Elle est à la hauteur du passé sans histoire d’un garçon qui ne comptait jusqu’alors que 6 cartons jaunes en 139 matches de DN : deux matches de suspension dont un avec sursis. En bref, le FCD03 pourra compter sur son meilleur buteur lors de son déplacement du samedi 25 février à la Frontière, pour le choc contre la Jeunesse.

Il lui faudra par contre faire sans contre Strassen, dimanche, mais cela, c’est un moindre mal. Differdange, en effet, n’était pas serein avant la décision du tribunal fédéral. Si après avoir revu les images, Pascal Carzaniga a exempté son joueur de tout reproche mercredi, à l’entraînement, devant ses coéquipiers, un petit détail l’avait chiffonné dans le rapport lapidaire de l’arbitre : le fait qu’il se soit trompé en indiquant qu’il avait fait reprendre le jeu en donnant un coup franc au Progrès alors qu’en réalité, la faute initiale avait été sifflée contre le club niederkornois et que c’est bien le FCD03 qui a alors hérité du ballon. Le technicien tout autant que son président y voyaient disparaître l’origine de l’échauffourée, à savoir deux tacles assez virils de Ramdedovic sur Hamzaoui puis de Ferino sur Er Rafik, dont aucun n’a valu un avertissement d’ailleurs. Bref, à la lecture de ce rapport, le tribunal avait toute raison de penser qu’il n’y avait pas de circonstance atténuante.

Il a «poussé le visage vers le bas»

C’est bien pour cela que Fabrizio Bei s’est fendu d’un courrier pour expliquer la position de son club. Parce qu’on ne badine pas avec une suspension potentiellement longue pouvant toucher un joueur absolument vital en pleine course au titre. «J’y donnais notre version des faits et j’y ai joint quelques images de moments très précis. On y voit Er Rafik attraper la nuque de Ferino et pas son visage. Même sans lunettes on peut s’en rendre compte. Après, il faut voir s’ils les regardent…» Pas eu besoin. Dans le rapport de M. Pires, il est écrit distinctement qu’Omar Er Rafik a «poussé le visage vers le bas». Il n’est pas écrit «frappé». Cela, plus l’état de son casier quasi vierge, ont suffi aux personnes censées le juger. L’attaquant mérite l’indulgence.

Cela évite au club de se poser la question d’un appel. Si cela n’avait pas été formalisé, dans la tête du staff, il aurait fallu donner suite si Er Rafik avait pris plus de deux matches de suspension. Immédiatement après le match, Pascal Carzaniga avait indiqué qu’il avait «bon espoir». Il avait raison. On ne sort pas d’une carrière exemplaire sur le plan de la discipline sans en retirer quelques avantages…

Julien Mollereau