Après l’officialisation du départ de Pascal Carzaniga, Niederkorn a désormais plus de latitude pour négocier l’arrivée de son successeur.
Quand on ne joue pas l’Europe, pour trouver un coach, on a un peu plus le temps. Le Progrès se serait bien passé de l’avoir, mais voilà, puisqu’il dispose de quelques semaines de repos supplémentaires, autant les exploiter pour avoir l’assurance de ne pas se tromper.
Or les dirigeants espèrent être fixés désormais pour la fin de semaine ou, au plus tard, pour lundi prochain. Décision imminente donc, qui ne tient peut-être plus qu’à un homme : Patrick Hesse, au sujet duquel nous vous révélions en exclusivité l’intérêt prononcé du club niederkornois le 17 mai. Le technicien de 58 ans, aujourd’hui en poste à Singapour où il entraîne les espoirs du pays, est déjà passé par Dudelange et a eu plusieurs casquettes d’adjoint en Ligue 2 française. Si Niederkorn se refuse à parler de lui comme le choix numéro 1, il entretient en tout cas depuis une semaine une correspondance à distance acharnée pour évoquer toutes les facettes du poste et les conditions de son retour en Europe sous peu. Singapour disposerait d’un moyen de blocage, mais ne serait pas forcément opposé à l’idée de le libérer.
Reste que le Progrès dispose d’une seconde piste qui elle, n’a pas filtré et suit celle d’un coach qui a exactement le même profil mais est bloqué dans un club par un contrat de deux années qu’il faudrait éventuellement racheter. Ce qui n’est pas le genre d’ennui dans lequel ont forcément envie de s’empêtrer Fabio Marochi et ses conseillers.
Puisque le club cherche à tout prix à s’équiper d’un binôme, il suit en parallèle la trace d’une dizaine de techniciens locaux susceptibles d’accepter d’épauler un numéro 1. Manuel Correia (Mondercange, CS Oberkorn, Kayl/Tétange…), aujourd’hui en poste dans le staff du Fola où il s’occupe des jeunes, ferait partie des têtes de liste (une liste de sept noms).
Bref, alors qu’il est désormais officiel que le coach du Progrès va passer sur celui de l’«ennemi» differdangeois, à l’ombre, Niederkorn prépare la réplique.
J. M.