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[BGL Ligue] Ismaël Bouzid : « On est dos au mur »


(Photo : Archives Editpress)

Les mises à pied d’une semaine de Menaï et Garos n’ont pas affecté l’équipe, assure le Niederkornois Bouzid avant la venue du F91.

Le défenseur central ne fait pas une obsession de ce choc. Les matches couperets arrivent après, pas de raison de paniquer avant la venue du leader.

Les réintégrations de Menaï et Garos après une mise à l’écart d’une semaine ont-elles fait du bien?

Ismaël Bouzid : Personnellement, je suis content pour eux et pour nous, parce qu’on aura besoin d’eux pour remplir nos objectifs. Ce sera une bataille.

Les escarmouches ne commencent-elles pas un peu trop à se multiplier dans l’équipe?

Ça arrive dans tous les vestiaires du monde. J’ai toujours connu ces petites frictions, dans des grands clubs même. Ça ne me choque pas. À Galatasaray, Song et Gerets en étaient presque venus aux mains et c’est devenu, par la suite, les meilleurs amis du monde. C’est la gestion de l’après qui est importante, dans ces histoires.

La gestion par la victoire, ça pourrait aider…

Ça n’aura pas d’impact sur notre rendement. Le tournant européen, pour nous, il arrive de toute façon après Dudelange, avec tous ces matches qui sont autant de confrontations directes avec nos adversaires pour la 4 e place.

Vous n’avez réussi qu’à une seule reprise, cette saison, à enchaîner deux succès de rang. C’est difficile, non, pour postuler à la 4e place?

Il faut qu’on trouve cette recette qui nous permet de faire une série, mais cela, ce n’est pas aux joueurs d’y répondre, mais au staff technique. On doit faire les bons choix parce qu’on est dos au mur.

Et stressés derrière, avec tous ces départs autorisés (Dog, Lehnen…) qui vous laissent à flux tendu?

On n’a pas forcément plus la pression, mais disons qu’atteindre les objectifs avec un groupe amoindri, c’est plus difficile.

Donc la 4e place, ce sera ardu?

L’équation est simple : on a perdu des points, il va falloir les rattraper. Ça tombe bien, on affronte tous nos concurrents directs. Si on n’est pas capables de les battre, c’est qu’on ne mérite pas d’être européens.

Il va peut-être falloir en finir avec les expériences tactiques et revenir à du très basique? Ces dernières semaines, votre deuxième période a toujours été meilleure que la première quand vous avez tenté un « coup ».

Le coach a sa vision. C’est à lui qu’il faut poser la question, pas à moi.

Entretien réalisé par Julien Mollereau