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[BGL Ligue] Grosse frayeur à Pétange après la blessure de Kettenmeyer


Michel Kettenmeyer souffre d'une entorse des cervicales. (Photo archives Marcel Nickels/Editpress)

Dimanche, le défenseur du Titus a fini son seizième de finale de la Coupe face à Dudelange aux urgences. Michel Kettenmeyer souffre d’une entorse des cervicales. Et il est au repos au moins jusqu’à dimanche.

« Il devait rester dix ou quinze minutes de jeu et, sur un corner, Michel Kettenmeyer et un joueur de Dudelange, je pense qu’il s’agissait de Momar N’Diaye, ont sauté pour se disputer la balle. C’est un duel comme on en voit beaucoup sur un terrain. Mais Michel est retombé tête en avant et, sans le faire exprès, il me semble que le Dudelangeois lui a atterri dessus. Et là, on a entendu depuis le banc de touche (situé à une cinquantaine de mètres) un gros crac et on a vu qu’il ne se relevait pas vraiment », explique Nico Barnabo, le délégué pétangeois, lorsqu’on lui a demandé hier de nous raconter la phase de jeu sur laquelle son joueur s’est blessé. «Je pensais qu’il s’était cassé quelque chose. Michel était dans les vapes. Il a voulu se relever, mais avait tellement mal à la tête qu’il s’est rassis, avant d’être évacué en civière, puis d’être emmené à l’hôpital.»

Un hôpital où il a passé la soirée de dimanche, avant de rentrer chez lui. «Mais je ne me sens pas vraiment au top. Je me rappelle le corner, puis le fait que je me sois retrouvé avec notre kiné à côté de moi. Mais entre les deux, c’est un trou noir…», expliquait mercredi par téléphone un Michel Kettenmeyer (27 ans) qui ne semblait pas avoir encore retrouvé tous ses esprits. «J’ai passé un scanner et on m’a diagnostiqué une entorse cervicale. Et en me renvoyant chez moi, on m’a dit de revenir si je commençais à vomir. Comme je n’ai pas arrêté de le faire lundi, je suis retourné à l’hôpital.» Inutile de préciser que dans son état, il n’est pas question de retrouver pour l’heure les terrains de DN. «Non, je ne pense pas au foot. D’abord, il va falloir que je me remette, puis que je puisse aller travailler. Pour le moment, je suis en arrêt de travail jusqu’à dimanche. Et ce jeudi, j’ai rendez-vous chez le chirurgien», conclut celui qui travaille… à l’hôpital d’Esch.

Julien Carette