Face au Fola, il est suicidaire de ne se concentrer que sur Samir Hadji, le meilleur buteur de DN. Car, cette saison, 13 joueurs ont déjà marqué et 14 ont donné une passe décisive! Personne ne fait mieux.
Sur les 18 joueurs de champ utilisés cette saison par Jeff Strasser, 16 ont marqué un but et/ou donné au moins une passe décisive.
Si vous avez regardé dernièrement de près le classement de BGL Ligue, vous avez dû vous apercevoir que depuis l’entame de cette saison 2016/2017, le Fola a déjà secoué les filets adverses à 41 reprises. Ce qui fait de l’équipe eschoise la meilleure attaque de la compétition, juste devant un duo Dudelange (38) – Differdange (37) qui, lui-même, possède une belle avance sur le quatrième (le Progrès avec 26 buts). Forcément, posséder le meilleur buteur de la compétition, Samir Hadji, et ses 14 réalisations, en ses rangs aide pas mal. Mais résumer la force de frappe des Eschois à leur attaquant marocain, voire au seul département offensif, serait réducteur.
Car depuis l’ouverture du championnat en août dernier, 13 joueurs du groupe de Jeff Strasser ont déjà marqué un but et 14 ont donné au moins une passe décisive. Soit des stats meilleures que sur toute la saison dernière (10 buteurs et 10 passeurs décisifs différents) mais aussi les précédentes. Et ce, alors qu’on vient seulement d’entamer la deuxième moitié de la compétition.
Seuls deux joueurs…
Dudelange (12 buteurs et 11 passeurs différents) et Differdange (11 et 12) se défendent aussi pas mal dans ce domaine. Mais si Dino Toppmöller (22) et Pascal Carzaniga (21) ont dépassé la vingtaine de joueurs de champ utilisés, Jeff Strasser, lui, n’en est «qu’à» 18. Et sur tout ce contingent, seuls deux hommes (les défenseurs Billy Bernard et Enes Mahmutovic) n’ont pas encore soit marqué, soit distribué un caviar pour qu’un de leurs équipiers le fasse.
«Ce sont des chiffres intéressants. Ils montrent bien que le danger peut venir de beaucoup d’endroits, glissait hier l’entraîneur eschois. D’autres adversaires peuvent, parfois, ne posséder qu’un ou deux buteurs. Et se focaliser sur ces derniers peut suffire à annihiler les velléités offensives…» Ce qui ne semble donc pas être le cas du côté du Fola.
Julien Carette