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BGL Ligue – Fabrizio Bei (Differdange) : « Mes joueurs ne sont pas des machines »


Fabrizio Bei porté aux nues par ses joueurs, en finale de la Coupe de Luxembourg, l'image n'est plus d'actualité depuis la reprise en BGL Ligue... Mais "le championnat est long. Restons calmes", tempère le coach de Differdange. (Photo archives Editpress/Gerry Schmit)

Fabrizio Bei est un président du FCD03 déçu, mais pas fâché. Son équipe, qui n’a pris qu’un point en deux matches, doit tout de même se réveiller, dès dimanche à Mondorf. Et il le sait.

Differdange a pris un point en deux matches et pointe déjà à cinq longueurs du Fola et du F91. Que se passe-t-il ?

Fabrizio Bei : Il se passe que mes joueurs ne sont pas des machines. Tout le monde dit que le Fola a fait un super match contre nous (0-3). C’est vrai, mais ce qui l’est encore plus, c’est qu’on a été mauvais. Mentalement, on est un peu cuits. Les joueurs ont mis beaucoup d’énergie pour les matches de Coupe d’Europe.

Le problème n’est pas physique mais mental. Et je ne parle pas de motivation. Celui qui n’est pas motivé, je le fous dehors. Non, là, il y a des problèmes de concentration, de lucidité… Contre le RFCU (1-1), on a trois ou quatre énormes occasions !

Vous jouez déjà gros à Mondorf ?

Le championnat est long. Restons calmes. Il ne faut pas commencer à avoir un doute sur quoi que ce soit. Je crois en ce groupe. On va se serrer les coudes. Marc Thomé et Jean-Philippe Caillet font de leur mieux avec les joueurs pour qu’on reparte de l’avant. On est dos au mur, mais on joue contre une équipe qui a zéro point. On n’a pas le choix ! Pfff…

Dès le coup de sifflet final au Racing, je suis parti en vacances en Italie. J’ai fait 12 heures de voiture, simplement avec mon chien et un membre du comité (NDLR : son ami d’enfance Pietro Tennina). On était frustrés. On a refait le match, ce débriefing m’a fait du bien.

Aujourd’hui, beaucoup nous chambrent par rapport à notre début de saison. Rira bien qui rira le dernier. Parce que j’ai vu d’autres équipes que Differdange et sans les nommer, je peux vous dire que ce n’était pas non plus joli à voir…

Avez-vous poussé une gueulante ou comptez-vous le faire ?

À Differdange, on ne gueule pas. Après le Fola, j’ai dit ce que j’avais sur le cœur aux joueurs. Tout ça de manière très tranquille. De toute façon, pour repartir de l’avant, on a l’obligation de rester serein.

Sur les deux premières journées, avez-vous vu une équipe de Differdange capable d’être championne en fin de saison ?

Là, non. Clairement non. Mais je me répète : les joueurs ne sont pas des machines. On ne peut pas gagner tout le temps. Il ne faut pas penser au classement. On ne parle pas de titre, mais de podium. Retrouvons notre jeu et notre confiance. J’imagine qu’on finira par en gagner des matches. Enfin, j’espère.

Dans l’absolu, même perdre à Mondorf, ce ne serait pas un drame, on a du temps devant nous. Mais je reconnais qu’à mon retour de vacances, ça me ferait plaisir qu’on ait six points de plus.

Recueilli par Matthieu Pécot

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