Ce week-end, le Progrès a remporté un match hyper important contre un Strassen solide (3-1).
Après l’éviction de Fabien Tissot en début de semaine, Niederkorn avait monté une opération commando pour revenir de Strassen avec les trois points. Ils lui font un bien fou.
Sous la houlette de son nouvel entraîneur, Paolo Amodio, le Progrès est décidé à renaître après un début de championnat plutôt mitigé. En recherche de points, Niederkorn se montre conquérant dès la mise en jeu, selon les vœux de son nouvel homme fort.
«Pour commencer mon travail dans ce club, on désirait immédiatement remporter la victoire avant de se préparer pour la Coupe et le match contre la Jeunesse. On a l’ambition de jouer le haut du tableau. Nous sommes certes à la 9e place, mais on ne veut pas y rester. On a la 4e place en tête», explique Amodio.
Ses gars se montrent réalistes dès la 7e minute avec l’ouverture du score par son attaquant de pointe, Laurent. Les hostilités sont alors lancées. Strassen subit clairement le pressing. Son adversaire, redevenu agressif, est le premier sur les ballons, le premier dans les duels…
Strassen, déstabilisé, enchaîne les fautes techniques, les mauvais choix de passes. Et les occasions… sont exclusivement pour le Progrès.
La rencontre est donc rythmée par Niederkorn. À la 12e, une nouvelle occasion est déviée en corner. Un corner boxé par Schon qui touche ainsi son premier ballon d’une série d’alertes autour de ses cages. Juste après la demi-heure de jeu, Laurent, lancé seul dans le dos de la défense, but ouvert, est proche du doublé. Sa frappe à ras de terre manque de peu le cadre. Puis c’est Menaï qui sera tout près, à deux reprises, de doubler le score.
«Le cadre n’est pas assez grand»
Bref, ce qui se dessine n’est ni plus ni moins qu’une reconquête du Progrès, par les points et la manière, même si la deuxième période sera bien plus compliquée. «On a fait ce que l’on souhaitait tous : arracher la victoire. On a joué correctement 45 minutes puis on a perdu notre foot. Ils reviennent logiquement au score. Ils montrent du caractère. Je suis content de la réaction de mes joueurs», analysera Amodio au coup de sifflet final.
À l’instar de Schon, Flauss fut relativement épargné jusqu’à la 63e où il écarte du cadre un coup franc de Jager. Le cadre commence à être trouvé par Strassen jusqu’à obtenir l’égalisation par un bel échange entre Ruppert et Jager à la 70e (1-1). Le Progrès recule alors et cède du terrain. Suffisant pour qu’Amodio analyse : «Il reste du travail. Le cadre n’est pas assez grand (NDLR : le staff doit voir Dog aujourd’hui, mais le staff a insisté pour dire que ce n’était pas à lui de décider de son sort mais plutôt aux dirigeants), le comportement sur le terrain et autour du terrain – se rendre responsable – est important. Plus collectif, moins individuel…»
Avec tout ce qu’il a montré de positif au long du match, Niederkorn reprend au plus vite l’avantage par un doublé de Laurent servi par le jeune S. Thill, fraîchement entré en jeu avant de conclure sur un triplé. Une victoire méritée. Enfin!
Isabelle Foltz
Réactions
Kevin Ruppert (Strassen) : «Eux ont su mettre les buts dans les bons moments. C’est triste de ne repartir avec aucun point.C’est la compétition!»
Emilio Lobo (coach adjoint du Progrès) : «C’est une belle victoire physique et morale de la part des joueurs. Ce n’est pas facile de jouer ici. Mais pour l’avenir, ces trois points sont très bons.»
Strassen – Progrès : 1-3 (0-1)
Stade Jean-Wirtz. Belle pelouse. Arbitrage de M. Krueger, assisté de MM. Becker et Coimbra. 297 spectateurs.
Évolution du score : 0-1 Laurent (7e), 1-1 Jager (70e), 1-2 Laurent (79e), 1-3 Laurent (85e).
Cartons jaunes : Delgado (61e), Payal (83e), Maury (90+1) à Strassen. Ramdedovic (35e), Menai (64e) au Progrès.
STRASSEN : Schon 4 – Kerger 5, Joscelino 4 (84e Maury), Hoffmann 5, Collette 5 – Payal 5, E. Agovic 5, D. Agovic 5 (68e Lourenco), Delgado 6 – Ruppert 5, Jager 5. Total : 54.
PROGRÈS : Flauss 5 – Lafon 7, Fiorani 6, Ferino 5, Bouzid 6 – Menai 7, Ramdedovic 6 (80e Soares), Poinsignon 5, Garos 5, O. Thill 5 (68e S. Thill) – Laurent 8 (90e Lehnen). Total : 65.