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BGL Ligue [6e j.] Un F91 à réaction


Joël Pedro a sauvé le F91 très vite d'abord, puis en surgissant en toute fin de match. (Photo : Mélanie Maps)

Le Progrès a mené au score deux minutes seulement et était à sept minutes d’arracher le nul. Mais Joël Pedro est passé par là.

Michel Leflochmoan attendait cela depuis quelques semaines. Aligner enfin son équipe type pour un choc prometteur face au Progrès. Malheureusement pour le coach, les interrogations doivent être assez nombreuses au lendemain d’une victoire qu’il a fallu aller chercher avec les tripes.

Le collectif a en effet du mal à se mettre en place et Dudelange aurait pu se faire surprendre dès le début du match lorsque Schnell envoie une passe en retrait totalement hasardeuse pour Joubert, qui dégage sur Rossini venu au pressing et voit le ballon passer de peu au-dessus de sa cage (5e).

Les automatismes n’étant pas au rendez-vous en ces premières minutes, les locaux s’en remettent à quelques éclats individuels. Da Mota réussit à se créer une brèche dans la défense adverse et envoie une lourde frappe qui oblige Flauss à sortir une belle parade (10e). C’est ensuite Ibrahimovic, bien servi par Marques, qui part seul dans l’axe mais Flauss est encore bien vigilant (15e).

L’attaquant est de nouveau servi parfaitement quelques minutes plus tard, cette fois par un centre au millimètre de Da Mota, mais il manque complètement sa tête malgré une position idéale aux six mètres (27e). Dans la foulée, Da Mota se dit qu’il va devoir s’employer pour débloquer le compteur, mais sa lourde frappe manque de peu le cadre (28e).

Le Progrès réagit grâce à une nouvelle hésitation de Schnell qui laisse Rossini partir seul au but, mais l’attaquant niederkornois ne cherche pas à placer son tir et l’envoie directement dans les gants de Joubert (35e). Le gardien du F91 se prend ensuite pour Kevin Trapp en faisant frissonner tout le stade avec un dribble dans ses six mètres totalement raté devant Poinsignon qui récupère le ballon (40e). Malheureusement pour l’attaquant, il ne trouve pas le bon angle, et heureusement pour Joubert surtout… qui a la bonne idée de se racheter en se détendant sur une frappe lointaine de Garos (42e).

Panenka de Rossini sur Joubert

La deuxième mi-temps redémarre sur un véritable faux rythme avec deux équipes qui ne seraient peut-être par contre l’idée d’un match nul. Il faut attendre plus d’une dizaine de minutes pour voir une première frappe signée Cassan, mais trop dévissée pour trouver le cadre (57e).

Le F91 se remet dans le bain, mais la frappe de Da Mota est déviée en corner (60e). Vu le manque d’efficacité de son adversaire, le Progrès va se mettre à y croire, mais ni Thill (62e) ni Menaï (64e) n’arrivent à inquiéter Joubert.

Le Progrès va tout de même profiter de son mini-temps fort pour obtenir un penalty par Poissignon, sur une faute de Malget. On se dit alors que Joubert, héros contre la Macédoine, va faire douter le tireur mais que nenni. Rossini se permet même de réaliser une magnifique Panenka (0-1, 65e).

Pas le temps de savourer pour l’attaquant et ses coéquipiers. Pedro riposte en effet coup pour coup et envoie une merveille de frappe des 25 mètres qui va se loger tout droit dans la lucarne de Flauss (1-1, 67e). En pleine confiance l’international retente la même, quelques minutes plus tard, cette fois de l’autre côté, mais avec moins de réussite : le ballon frôle la transversale (74e).

Cela a en tout cas le mérite de réveiller les joueurs du F91, aidés en plus par un coaching qui va s’avérer payant. Turpel, déjà dangereux quelques instants auparavant, va déborder et servir parfaitement Pedro qui se jette comme un beau diable pour glisser le ballon au fond des filets du progrès (2-1, 83e).

En gagnant sans être trop séduisant, le F91 a fait le plus dur. Mais il faut lui reconnaître ça : avec un peu plus de cohésion, cette équipe a de beaux jours devant elle.

De notre correspondant Olivier Beaume