Le leader eschois a une attaque en jachère et un banc pas si profond que ça. L’ambitieux Progrès va-t-il enfin en profiter ?
La liste définitive des absents s’est délestée de deux noms. Sacras et Muharemovic, qui seront vraisemblablement très justes, ont rejoint in extremis les rangs des valides, mais le Fola reste perclus de douleurs : Martino, Françoise, Bensi, Mersch et Camerling vont rater ce premier choc de la saison, tandis que Laterza et Cvetkovic sont suspendus. Pour faire de la statistique parlante, chiffrons comme ça : trois titulaires indiscutables manquent à l’appel et cinq garçons à vocation offensive. Cela dit le déséquilibre contre lequel Jeff Strasser doit lutter depuis quelques jours.
«Le travail a juste été un peu plus compliqué, minimise le technicien eschois. Et le travail tactique se fait différemment par rapport à quand tu es vingt à l’entraînement. Mais on a toute confiance en les présents et on est très satisfaits de la performance du week-end dernier avec trois joueurs qui étaient titularisés pour la première fois (NDLR : Cvetkovic, Bechtold et Mahmutovic) et qui ont tenu la victoire.» Bref, si le staff reconnaît des perturbations, au Fola, on ne voit pas le problème.
Côté Niederkorn non plus, d’ailleurs. Fabien Tissot s’est d’ailleurs insurgé contre toute tentative de lui faire remarquer que ce n’était pas la joie, côté effectif, chez son adversaire : «C’est une fausse piste ! Le Fola a un effectif très riche. Penser qu’ils sont diminués comme j’ai pu le lire dans la presse, c’est la meilleure manière pour nous de se planter et je vais le dire à mes joueurs.»
Ce que le technicien français veut à tout prix éviter, c’est un deuxième «Differdange», un autre non-match absolu. «On a bien réagi contre Rumelange, seulement rebondir, cela ne doit pas se faire sur un match, mais sur plusieurs», assène Tissot, qui a aussi entendu parler de cette fâcheuse statistique qui dit que quand le Progrès rencontre une équipe du top 3, ces deux dernières saisons, il se plante systématiquement. «On n’y va pas alors ?» Eh bien si, on y va ! Et ça va être passionnant !
Julien Mollereau
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