Réduit à dix, Canach repart de Pétange avec le nul. Mais s’il était resté à onze, il aurait pu faire mieux.
Dans ce premier duel des promus et après leurs premières défaites lors de la journée initiale, il était bien sûr intéressant de voir la réaction des acteurs.
Après 30 secondes, Canach aurait presque surpris le Titus. Bonet, d’une passe lumineuse dans le dos de la défense adverse trouve Seck. Le lob du dernier nommé passe néanmoins un tantinet au- dessus.
L’équipe locale, nerveuse, tarde à trouver son rythme de croisière. Peu d’accélérations, un jeu sans ballon défaillant… le début de rencontre, malgré une bonne possession de balle n’est guère enthousiasmant. Canach gère bien le stress et est superbement en place derrière. Avec des passes en profondeur, il donne du fil à retordre aux arrières locaux, pris de vitesse à plus d’une reprise. À la 13e, un mouvement collectif limpide côté droit est clôturé d’un tir à ras de terre de Thiel. Amodio est à la parade.
Le schéma du match ne change guère par la suite et c’est à nouveau Seck, qui, d’une frappe en pivot, ne rate la cible que de peu (22e). Les visiteurs sont dangereux, mais manquent de sang-froid et omettent de concrétiser leurs occasions. Que dire du Titus? Méconnaissable par rapport à lundi passé, contre la Jeunesse, ses joueurs ont du mal à endosser le costume de favori et ne sont pas à la fête pendant la première demi-heure.
Ainsi déboule la troisième excellente occasion pour Canach à la 33e quand Amodio sort le grand jeu sur un coup de tête de Bonet.
À l’heure de jeu, ils étaient morts
Arrive la 35e minute : Abreu part en contre. «Fais la faute», crie un joueur de Canach. C’est ce que fait le capitaine Negi. Pour l’arbitre, pas en très grande forme en ce dimanche, cette intervention vaut le carton rouge et Pétange se retrouve donc tout à coup en supériorité numérique. Mais à part un essai anodin de Nonnweiler peu avant le repos, l’équipe locale ne sait pas en tirer profit dans un premier temps.
La physionomie de la partie ne change pas au retour des vestiaires. Une construction de jeu inexistante côté local, une inefficacité criarde côté visiteur, voilà la suite du menu servi aux nombreux supporters. Pour illustrer ces propos, signalons que Monteiro est au chômage technique et que Seck, après un raid solitaire dans le couloir gauche à cinq mètres du but n’arrive pas à tromper Amodio (51e).
Changement de décor à l’heure de jeu où la fatigue fait son apparition chez Canach. Pétange s’enhardit donc enfin. Dzanic échoue sur Monteiro et Nonnweiler est bloqué par Semedo au moment de tirer (64e, 68e). La pression augmente et les visiteurs sont maintenant à la rupture. En jouant très bas, en dressant un mur juste devant leur but, ils espèrent garder ce nul. À la 77e, Rodrigues sauve sur la ligne un coup de tête de Nonnweiler. Juste avant la fin, c’est Ribeiro qui sauve pour son gardien sur une reprise acrobatique de l’attaquant allemand, encore une fois. Dans les arrêts de jeu, cafouillage devant le but de Monteiro, mais sans résultat concret. Au moins, les deux promus ont le mérité d’ouvrir leur compteur en DN…
De notre correspondant Georges Bassing
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