Entre Käerjeng (14e) et Rumelange (13e), ce sera malheur aux vaincus ce dimanche.
Un point les sépare au classement, mais c’est surtout vers Canach et ses 22 unités que Bascharageois et Rumelangeois lorgnent. Et pour ça, il faudra rafler la mise. C’est une obligation !
Du côté de Rumelange : «On peut même encore se sauver directement»
Une finale. Voilà comment Christian Joachim, l’entraîneur rumelangeois, avait appelé voici quelques semaines cette rencontre face à Käerjeng. C’était avant que ses joueurs n’affrontent successivement les trois premiers de BGL Ligue, Differdange, Dudelange et le Fola.
« Nous avons vraiment su rivaliser avec ces deux dernières formations. Cela a fait beaucoup de bien au moral de mes joueurs, expliquait vendredi Christian Joachim. Du coup, nous abordons pleins de confiance ce rendez-vous au stade Um Dribbel. Tout le monde est conscient de l’enjeu. Après, j’espère que tous mes hommes parviendront à se libérer. Ce n’est pas toujours simple dans ce genre de match… S’ils y arrivent, je suis extrêmement confiant sur nos chances de l’emporter. »
Rumelange n’a plus gagné depuis le 5 mars. Mais cela n’empêche pas d’être ambitieux pour les deux dernières journées. On y a même encore dans l’idée de parvenir à se sauver sans passer par les barrages. Et ça, même si Hamm et Rosport, les deux premières équipes sauvées, sont à cinq unités devant.
« Si on réussit à prendre six points sur six, c’est possible, reprend le technicien. Dans tous les cas, je ne nous vois pas sur un des deux derniers sièges dans quinze jours. On a pris un point à Mondorf et on a battu Käerjeng lors des matches aller. On doit pouvoir faire encore mieux au retour. C’est simple, si on ne gagne pas dimanche à Bascharage, on ne mérite pas de se maintenir ! » C’est dit !
Du côté de Käerjeng : «Faire moins d’erreurs pour être récompensés»
Dans les rangs bascharageois, Dan Theis parlait, lui, comme à son habitude « d’une rencontre comme une autre ».
« Mon groupe s’est bien entraîné, continuait le technicien luxembourgeois. Maintenant, il faut que dimanche mes joueurs soient récompensés. Mais ce sont eux-mêmes qui peuvent en décider. Il faut qu’ils parviennent à commettre moins d’erreurs pour pouvoir être enfin payés de tous leurs efforts. » Après un 3 sur 24, ce ne serait pas mal effectivement.
Julien Carette
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