Le Victoria a enchaîné une deuxième victoire consécutive contre un postulant à la 4e place. Forcément, il mérite largement de quitter la place de lanterne rouge.
La Jeunesse Esch ne méritera pas forcément l’opprobre général après cette nouvelle désillusion en seulement une semaine : le Progrès vient de se faire accrocher au Camping (2-2), tandis que Strassen s’est lui fait «bananer» à domicile (0-2). Bref, trois des quatre principaux concurrents pour la place de 4e ont chuté en deux semaines face au dernier de Division nationale. Ça veut bien dire ce que ça veut dire : le Victoria n’est pas à sa place en queue de peloton. D’ailleurs… il n’y est plus.
Mais la Jeunesse, de son côté, tarde à mettre ses actes en accord avec ses ambitions de lutter jusqu’au bout pour la quatrième place. Et ses désillusions à répétition (après Mondorf, Rosport) vont finir par l’enterrer plus tôt que prévu dans sa quête.
On a vite compris que cette rencontre serait compliquée (encore) pour Marc Thomé et ses hommes, face à une équipe de chiens enragés. Si Stumpf ne trouve pas l’ouverture du score sur un bon ballon de Deidda, les hommes de René Roller, eux, sont portés par un réalisme fou.
À la 36e minute, Weirich, décidément très en forme, trouve Karapetian, toujours aussi efficace et qui ne laisse aucune chance à Oberweis d’un tir direct (1-0).
Bürger était trop fort
Deidda, plutôt actif et Todorovic, au four et au moulin (deux garçons formés au club, soit dit-en passant), tentent de faire recoller leur équipe. Mais Bürger sort un superbe réflexe devant le petit attaquant eschois.
Et alors que la Jeunesse ne parvient toujours pas à recoller, Delgado (qui retrouve exceptionnellement le couloir) se trouve en difficulté et à très courte distance. Weirich, décidément en état de grâce avec le retour des beaux jours, trompe de nouveau Oberweis.
Plus le choix pour les Eschois : réagir ou regarder le Progrès partir. Car dans le Sud, les Niederkornois, eux, font le boulot (et bien) contre Strassen, se permettant même de soigner le goal-average. Sur un corner de Peters, un gros cafouillage dans la surface profite à Todorovic, qui ramène les siens à portée de tir (2-1, 64e).
Mais s’il est bien un autre garçon chaud bouillant, côté rosportois, c’est bien Bürger, qui ne se laissera plus prendre en défaut, d’autant que ces trois points-là valent cher.
Le Quotidien
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