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BGL Ligue [12e J] Triste match nul entre Strassen et Hamm


Match de chiffonniers entre Agovic et Stumpf. (Photo : Julien Garroy)

Triste match nul entre Strassen et Hamm, d’habitude pourtant très joueurs.

On avait le droit d’attendre plus de cette rencontre, les deux formations misant beaucoup sur l’attaque. Avant ce match, Hamm avait inscrit 25buts et Strassen 29, à un but du F91.

Ce derby et ces retrouvailles entre promus promettaient du spectacle, mais au final, on a eu droit à très peu d’occasions. Le début de la rencontre était pourtant prometteur. Très, même. Les spectateurs ont eu droit à 15 minutes de folie, notamment de la part des visiteurs. Hamm était déchaîné et s’est offert trois, quatre occasions d’un coup. Mais Chioato (ou la malchance) a voulu que le ballon ne rentre pas.

L’occasion la plus flagrante intervient après treize minutes de jeu par l’intermédiaire d’Ontiveros. Son boulet de canon s’abat de plein fouet sur la transversale du portier strassenois, la balle rebondit sur la tête de Stumpf, mais celui-ci, un peu surpris, voit le ballon échouer dans les bras de Chioato.

Strassen répond immédiatement par l’intermédiaire d’Edis Agovic qui, de son pied gauche, croise sa frappe. Mais Clément est là pour dévier le ballon du pied (16e).

Pas le temps de reprendre nos esprits que Stumpf bute contre le gardien de Strassen quelques secondes après. Mais voilà, on peut dire que la rencontre s’arrête là.

Tout près du hold-up parfait

Dès lors, fini le spectacle. Aucune des deux équipes n’arrive à se créer la moindre occasion de but. Il manque la dernière passe, surtout du côté de Benfica. Car ce sont tout de même les visiteurs qui essayent de produire du jeu.

Les hommes de Patrick Grettnich essayent tant bien que mal de bien défendre et de jouer des longs ballons vers Jager et Dragulovcanin. Mais ce choix ne s’avère pas payant. Les Benfiquistes sont très bien en place et ne laissent aucune chance aux attaquants de Strassen.

On attend beaucoup de la deuxième période, mais les choses ne vont guère évoluer. Le rythme n’est pas trop élevé, et personne n’arrive à tirer son épingle du jeu. Benfica peine, malgré ses tentatives, notamment par Patrick Stumpf, de loin le meilleur de son équipe, qui tente par de longues courses de s’échapper du marquage. Il manque même de réaliser le hold-up parfait, après une chevauchée où il élimine quelques joueurs de l’UNA, mais la réussite n’est pas de son côté, car il échoue au dernier instant devant Chioato (72e).

Plus les minutes avancent, plus on perd espoir de voir des buts. Dino Toppmöller, le coach hammois, qui s’est aligné au milieu de terrain, décide de se repositionner en attaque lors des dernières minutes. Un choix qui a failli être payant, mais sa tentative de la tête n’est pas cadrée. La rencontre peut durer des heures et des heures, on ne voit pas comment un but pourra être inscrit. Strassen peut se cacher derrière l’excuse que de nombreux titulaires manquent à l’appel, mais la défense étant le secteur de jeu le plus touché par ces défections, l’excuse tient modérément. Cela dit, il ne se plaindra pas de son match nul…

De notre correspondant Jessy Ferreira