Criblé d’absences, Niederkorn, postulant au podium au début de la saison, s’est incliné à Mondorf et se retrouve à sept longueurs du top 3.
Pour sa première sur le banc du Progrès, Pascal Carzaniga n’a pas une entrée en matière idéale. Son équipe n’a pas réussi à réaliser le match qu’il fallait pour prendre les trois points.
Pascal Carzaniga a fêté sa grande première à la tête du Progrès avec une équipe décimée et a donc été forcé de tout réorganiser. Il a ainsi décidé de réintégrer Levi Rougeaux dans le groupe, mais c’est surtout au niveau du schéma tactique qu’il a changé la donne en positionnant deux pointes en les personnes de Rossini et, donc… Rougeaux.
Mais cela ne porte pas trop ses fruits : les deux hommes se gênent plus qu’autre chose. Surtout Rossini qui a de grosses difficultés à trouver ses repères. Tout au long de la première mi-temps, les hommes de Carzaniga peinent ainsi à trouver le dernier geste. Seul Sébastien Thill est capable de tirer son épingle du jeu, mais son tir à bout portant est parfaitement boxé par Worré.
Le Progrès tente par des enchaînements de trouver la brèche, mais Mondorf se montre impérial en défense. Les locaux se concentrent d’abord plus à bien défendre qu’à attaquer. Mais au fur et à mesure de la partie, ils gagnent en confiance et décident de lancer des assauts.
Leur première occasion intervient à une minute de la fin de la première période, lorsque Marques intercepte un ballon et file seul sur le côté droit pour centrer pour Kuduzovic, dont la tête n’est pas cadrée. Cette première période est assez pauvre en émotions.
Y avait-il main de Haddadji ?
Les deux équipes reviennent avec de meilleures intentions. Coup sur coup, les deux formations manquent d’ouvrir la marque. D’un côté, le Progrès par une passe de Poinsignon sur Rougeaux, mais celui-ci manque de lucidité. De l’autre côté, Nabli manque de peu l’interception du centre de Kuduzovic. La rencontre prend de l’ampleur. Et à la 59e, l’ouverture du score survient par Nabli, qui contrôle et ajuste un centre de Ramiro Valente pour frapper au but. Le Progrès prend un coup de massue derrière la tête, mais ce but aurait pu être annulé, si l’arbitre, M. Sgura, avait pris la décision de siffler une main de Haddadji quelques secondes plus tôt.
Ce but n’arrange pas les affaires des Niederkornois. Carzaniga décide de jouer le tout pour le tout en lançant le jeune Olivier Thill et Cunha. Un pari pas forcement payant, car ni l’un ni l’autre n’arrivent à inverser le cours du jeu. Les Mondorfois contrôlent et gèrent. Ce sont mêmes eux qui vont retrouver le chemin des filets à une minute du terme par Kuduzovic, qui profite d’une mésentente entre les défenseurs du Progrès pour chiper la balle et la mettre au fond des filets. Le Progrès vient de voir toutes ses chances de prendre au moins un point s’effondrer.
Malgré la réduction du score par Rossini à la 93e, le mal est fait. Le Progrès s’éloigne considérablement des places européennes au terme d’une de ses parties les moins abouties de la saison. Il y a du boulot. En espérant que ça n’est pas déjà trop tard.
De notre correspondant Jessy Ferreira