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Bensi (Fola) : « A chaud, on dit des trucs… »


Photo Julien Garroy

Très remonté après la défaite ramenée de Dudelange par le Fola, Stefano Bensi s’explique.

Vous sembliez fâché le week-end dernier au coup de sifflet final. C’est passé ?

Stefano Bensi : À chaud, on dit toujours des trucs… Par la suite, on a analysé le match à la vidéo et il n’était pas si mauvais que cela.

Avez-vous dû vous expliquer auprès de vos coéquipiers pour avoir dit que «certains se sont chié dessus» ?

On discute toujours après un match, peu importe que ce soit une victoire ou une défaite. À chaque fois, on essaye de retirer le positif. Pour le coup, à Dudelange, on a eu pas mal d’occasions. Enfin quelques-unes. Pour ce qui est de la phrase, je me suis vite repris. Ça, je l’ai dit à chaud, mais j’ai vite rectifié. Je voulais simplement dire que si un joueur est dans la merde, les onze sont dans la merde. On doit tous se sentir concernés par les problèmes que peut rencontrer un joueur. On forme un groupe, on ne doit jamais se sentir seul.

Vous avez quatre points sur le F91. Sur ce F91 là, cela vous paraît-il énorme ?

Le Dudelange du moment n’est pas mal, c’est vrai. Mais quatre points, c’est rien. On ne se dit pas du tout que le championnat est fini. Il leur suffit d’un faux pas pour qu’on recolle à un point. Car je vous le dis, nous, on ne lâchera rien.

Dudelange est-il plus fort que la saison dernière ?

En fait, ils sont forts tous les ans. La différence avec la saison dernière, c’est que presque tous leurs titulaires étaient déjà là l’an passé, alors il n’y a pas cette période d’adaptation. Mon avis, c’est qu’ils ne sont pas imbattables. Qu’ils profitent bien, car le moment où il y aura un relâchement, le Fola sera prêt à en profiter.

Et le Fola, il est moins fort qu’il y a quelques mois ?

Pas du tout ! La volonté et la motivation sont là. On a tous envie de gagner, tout le temps. Il n’y a aucun relâchement. On veut tous garder notre titre de champion.

Redoutez-vous une fin de cycle le jour où Jeff Strasser partira ?

Déjà, quand Jeff Strasser partira, je serai là pour lui souhaiter bonne chance. Je ne vais pas dire que son successeur n’aura plus qu’à piloter, mais c’est presque ça. Il apportera sa philosophie mais les joueurs seront encore là et il profitera du travail de Jeff. En fait, au Fola, il n’y a pas de lassitude. Le fait que les joueurs soient là depuis tant d’années, ça fait même la force du club.

Après Dudelange, vous retrouvez Rumelange, votre autre ancien club…

J’espère qu’on va les battre. Non : on VA les battre ! Ce que je veux, c’est qu’on batte Rumelange mais que Rumelange se maintienne.

Recueilli par Matthieu Pécot