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[Belgique] Une opportunité en or pour Anthony Moris


Coup d'envoi de la saison compliqué pour le Malines de Moris. Mais il s'en accommode largement. (Photo : DR)

Le championnat de Jupiler Pro League reprend ce soir. Pour le grand choc de la reprise, le FC Bruges, champion en titre, tentera de déborder le nouveau n°1 de Malines, Anthony Moris.

Après les galères, la lumière! Le Luxembourgeois a été choisi par son staff pour reprendre le flambeau derrière Gillet. Qu’il en profite!

Ça y est, ça commence! Et le coup d’envoi de cette saison de Jupiler Pro League, qui verra Laurent Jans (Beveren) entrer en lice demain soir contre Charleroi, sera donné chez Anthony Moris. Qui, à 26 ans, tient enfin sa chance de lancer véritablement sa carrière, après plusieurs retardements qui ne l’ont autorisé à jouer que 19 matches (dont 4 de D2) depuis 2011. Contre Bruges, pour lui aussi, ce pourrait bien être le grand début de quelque chose.

• Lui :

«Je suis très calme»

«Je n’ai jamais stressé avant ma blessure, je ne vais pas commencer maintenant. Ma blessure m’a fait grandir sur le plan mental. Elle m’a aidé à relativiser. Je sais que personne ne me tuera si on perd un match. Alors là, je suis très calme. Aujourd’hui, je vais bien dormir, manger, prendre mon café et aller au stade. Malines n’a pas les moyens de se payer des mises au vert, ce n’est pas plus mal.»

• Le public :

«Si tu te plies aux règles, tu es accepté !»

«Quand je suis arrivé, je n’ai pas encaissé de but pendant quatre rencontres. Après ma blessure, ils ont aussi vu que je faisais tout pour écourter au maximum ma convalescence. Même quand j’ai rejoué contre Lokeren et que j’en ai pris cinq, la saison dernière, j’ai été élu joueur du match! Malines, c’est un club familial. Si tu te plies aux règles, tu es accepté!»

• Le concurrent, Coosemans :

«Je ne suis pas dans le foot pour me faire des amis»

«Il a donné, la saison passée, une interview qui a beaucoup touché mes proches (NDLR : Coosemans sous-entendait que Moris était devant lui car il était ami avec le coach des gardiens), qui ont fait beaucoup de sacrifices pour moi. Mais le terrain, c’est le terrain. Je n’attends rien en retour. On n’a pas d’affinités mais on fait des efforts, qui sont difficiles parce qu’on ne parle pas la même langue. Après le boulot, je n’irai pas boire un café avec lui mais, de toute façon, je ne suis pas dans le foot pour me faire des amis.»

• Le «grand frère», Gillet

«Il est content pour moi»

«C’est une opportunité en or. Mes dirigeants n’ont pas cherché ailleurs de successeur à Jean-François Gillet, c’est une marque de confiance. J’ai enfin été épargné par les blessures et j’ai tout entre les mains pour réussir ma saison. Ce matin, Jean-François et moi, on s’est envoyé des SMS. On a onze ans de différence donc nos façons de jouer sont très différentes. Mais il y a beaucoup d’estime entre nous et il est content pour moi. Passer derrière lui est moins dur que de passer derrière Bolat au Standard. Il n’a pas laissé à Malines un héritage aussi énorme.»

Julien Mollereau