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[Basket] L’Amicale rejoint les Musel Pikes


Bob Melcher face à Chris Jones n'a pas tremblé et l'Amicale s'est qualifiée pour la finale. (Photo : Julien Garroy)

C’est sur le score de 95-89 que l’Amicale s’est imposée mardi soir devant le T71. Steinsel a envoyé à la retraite Gilles Ruffato.

C’est la troisième confrontation entre les deux clubs d’affilée, avec, à l’heure actuelle, deux victoires pour les hommes de Ken Diederich contre une victoire pour les hommes de la Forge du Sud, remportée samedi dernier sur leur parquet grâce à un esprit collectif et surtout un Johnson de gala avec 41 points.

Parviendra-t-il à recréer un tel exploit? Le T71 réussira-t-il à renverser le champion en titre vainqueur de la Coupe de Luxembourg? Tant de questions que les nombreux spectateurs venus encourager leur équipe se posent avant le début de la rencontre, car cette demi-finale sonnera le clap de fin de la saison pour une des deux équipes, et personne ne veut être dans cette équipe-là. Les hostilités sont lancées directement, pas de round d’observation entre les dix acteurs sur le parquet qui se connaissent par cœur, où seule la forme du jour des membres des deux équipes fera la différence et où les défenses devront se surpasser.

18-19 après sept minutes de jeu, grâce à son emblématique capitaine, Dudelange prend pour quelques secondes la tête au tableau d’affichage, avant que Steinsel, piqué à vif, ne réplique par deux fois. Le premier quart est serré entre les deux meilleures formations de ces dernières années, qui se finit sur un score de parité. 29-29, la réussite est présente des deux côtés, et il faudrait vraiment étudier profondément les statistiques pour trouver une différence entre les deux effectifs, qui ne se lâchent pas d’une semelle.

Jones, qui a fêté son retour samedi à Dudelange, et présent sur le parquet, a déjà inscrit plus de points en quelques minutes que durant son retour, pendant que Johnson, bien gardé par la défense locale ouvre enfin son compteur après treize minutes de jeu. Le rythme est impressionnant, digne d’une finale de championnat avant l’heure. Un régal pour les supporters de basket et si Steinsel prend un léger avantage a deux minutes de la mi-temps, c’est notamment à cause d’une faute antisportive de Schumacher et de deux magnifiques missiles longue distance de Picard. Six points distancent les deux équipes au retour des vestiaires, mais Dudelange a déjà prouvé par le passé, donc samedi dernier, qu’il avait un caractère rodé à toute épreuve.

Picard répond présent

Deux paniers d’Anderson et un de Coleman et le troisième quart repart de plus belle. Picard, avec 20 unités inscrites en 23 minutes de jeu, meilleur scoreur à cet instant de la rencontre, démontre une fois de plus sa capacité à répondre présent dans les grands rendez-vous. L’étau pourrait se resserrer pour Dudelange. Trois points les séparent de leurs adversaires à quatre minutes de la fin du troisième quart, au moment où Anderson écope de sa quatrième faute personnel, ce qui pourrait être une des clés du match. Et pourtant, Dudelange ne baisse pas les bras et continue son effort. Jones puis Anderson leur permet même de repasser devant deux minutes plus tard.

Le troisième quart se termine, tout comme le premier, sur une égalité totale au tableau d’affichage. Il ne reste plus que dix minutes aux hommes de Ken Diederich pour faire la différence devant leur public. McDaniel lance le dernier quart, avec sept points d’affilée, pendant que Dudelange, en trois minutes de jeu, n’est pas encore parvenu à scorer. Johnson débloque la situation pour eux, Melcher écope de sa quatrième faute personnelle à son tour, et malgré tout cela, tous restent complétement indécis. Les Fraisiers mènent la danse, Dejworek lance ses dernières forces vives, mais le mal est fait, les coéquipiers de Ruffato dont ça aurait été le dernier match, ne sont pas parvenus à rééditer leur exploit de samedi dernier, et c’est assez logiquement que le grand favori rejoint les Mosellans en finale. Ce ne fut pas facile pour les protégés de Ken Diederich, qui auront dû se démener jusqu’à la fin pour venir à bout de leurs adversaires.

De notre correspondant Alexandre Adam