Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Erpeldange n’a pas survécu à son barrage. Le club de D1 avait plus de ressources mentales.
Est-ce qu’au final, Erpeldange méritait encore sa place en Promotion ? Dur à dire tant ce club a connu de soucis d’effectif cette saison. Mais ce qui lui arrive est peut-être mérité.
C’était donc une saison galère pour un résultat final regrettable, surtout que le club avait énormément entrepris en début de saison… pour jouer le haut du tableau. En ce samedi après-midi, il a encore tout en main pour se maintenir. Mais en face, il trouve un adversaire coriace qui n’a rien à perdre parce qu’après avoir mené la danse durant toute la saison dans sa série de Division 1, il s’est fait doubler au dernier moment par l’US Esch.
Tout à fait normal, dès lors, de voir deux équipes nerveuses en début de rencontre. La différence entre les deux formations est minime et il faut attendre 40 minutes de jeu pour voir la première frappe de la rencontre. Et cette dernière, signée Charles Leweck, n’a pas trop menacé le jeune gardien de Wasserbillig, puisqu’elle n’était pas cadrée. Au moins, cette occasion a permis de libérer un peu les esprits et quelques occasions vont enfin apparaître. Mais aucune suffisante pour apporter un vrai danger. En deuxième mi-temps, le spectacle ne s’améliore pas. Seule différence : les Moselleans entreprennent un peu plus et ne sont pas loin d’ouvrir la marque, mais la tête de Toenges s’abat de plein fouet sur la transversale à la 60e.
Erpeldange joue 45 minutes à dix
Erpeldange a eu chaud, et plus encore lorsque Almeida sauve les siens d’une parade après un tir à bout partant de Speltz. La rencontre est destinée à finir en prolongations. Et même aux penalties, puisque Mertert n’a pas su saisir sa chance lorsqu’il s’est retrouvé en supériorité numérique après l’expulsion de Lopes.
Les hommes de Charles Leweck, eux, ont eu la force et la détermination pour tenir pratiquement 45 minutes à dix. Mais cette force abandonnée en cours de route, ils ne l’auront pas lors de la séance des tirs au but. Un soulagement du côté de Wasserbillig qui va retrouver la PH après sept ans en D1. En y regardant bien, pour les Erpeldangeois, cette défaite constituera peut-être un soulagement sportif : ils pourront reconstruire un nouveau groupe pour rebondir plus fort.
De notre correspondant, Jessy Ferreira
