Beggen joue sa peau contre le très offensif Steinsel, ce lundi soir.
Après les rencontres très fermées Wiltz – Canach et Erpeldange – Mertert/Wasserbillig, il faut enfin s’attendre à un feu d’artifice dans ces matches de barrages. Parce que Runser côté Beggen, mais aussi parce que Steinsel, dont l’attaque est animée par l’expérimenté Piron (incertain pour cette rencontre), Éric Alves (auteur d’un quadruplé récemment contre Walferdange, mais en partance pour Lintgen, tout comme Piu Da Graça) et surtout la paire Tiago Magalhaes-Sidney Lima (ce dernier en est à 29 buts toutes compétitions confondues), a trop d’atouts offensifs pour miser sur son secteur défensif, largement plus douteux.
Steinsel, c’est en effet 3 buts inscrits en moyenne par match en Division 1 série 1 cette saison, et c’est assez pour faire trembler un peu les Beggenois, qui possèdent la quatrième plus mauvaise défense de Promotion d’honneur. Ils vont devoir composer en outre avec cette gênante proximité géographique des deux clubs qui risque de mettre dans ce duel une ambiance électrique et de conduire énormément de monde autour de la main courante du stade de Lintgen.
Alors que Schroeder et Soumaré sont incertains du côté de l’Avenir, Krings sera lui retenu par… un mariage en Pologne.
Filipe Vila Verde n’a pas les mêmes problèmes d’effectif que Dan Santos pour ce grand rendez-vous. Steinsel se présente en effet au «quasi-complet» selon son coach. Depuis que l’ancien coach du RM Hamm Benfica est arrivé à l’Alisontia, le club a retrouvé le sourire.
Il y a deux ans et demi, Steinsel était au fin fond de la Division 2. Le nouveau comité a alors désigné Vila Verde, qui lui-même a convaincu Philippe Chrismousse (42 ans) de renfiler les gants. Résultat : un maintien douloureux à l’été 2014, puis une montée à l’issue de la saison suivante. Steinsel n’est plus très loin d’une deuxième montée consécutive. «Ce n’était pas un objectif défini en début de saison, mais plutôt pour l’an prochain, rappelle Vila Verde, qui ne crachera pas sur une montée ce lundi soir. Aujourd’hui, oui, c’est un objectif. Mentalement, on est bien.» Pour preuve, la semaine dernière, l’Alisontia, mené 2-0 à un quart d’heure de la fin en demi-finale de la Coupe FLF, a renversé Medernach (2-3). Avant cette finale contre Lorenzweiler, il y en a une deuxième à jouer…
Julien Mollereau et Matthieu Pécot