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Barrage DN-PH : le champagne pour Hostert !


Hostert peut exulter : il va retrouver l'élite la saison prochaine. Et c'est globalement très mérité.

Canach, plus puissant mais moins talentueux, a fini par se faire rattraper par la réalité.

Hostert et Henri Bossi, loin d’être assurés de disputer ce barrage il y a seulement deux mois, ont réussi leur pari. Mais maintenant, il va falloir se renforcer.

Quand Demir Koljenovic s’est approché du point de penalty, il ne restait déjà plus rien de cette équipe de Canach qui avait ouvert le score sur une monumentale erreur de la défense hostertoise, punie par un ballon en profondeur de Ferro pour Seck (1-0, 9e). Envolée l’énorme confiance née du but invraisemblable inscrit par le buteur Sénégalais, auteur d’un retourné acrobatique qui restera dans les mémoires (2-1, 20e, lire ci-dessous). Loin derrière l’énorme bouffée d’espoir née du penalty arrêté par Jailson Moreira (57e). Vers 20 h 45, la Jeunesse Canach n’est plus qu’un club chancelant au bord du gouffre : si l’excellent Koljenovic rate son tir au but, il restera de toute façon à Hostert encore deux chances d’en finir.

Le latéral s’est élancé, Moreira qui avait déjà atteint son quota de miracles pour la soirée avec au bas mot une dizaine de parades dont la moitié décisives et un penalty arrêté dans le temps réglementaire, a choisi son côté droit. Koljenovic a frappé plein axe… Comme en 2011, au bout d’une étouffante séance de tirs au but contre Wiltz, c’est Hostert qui débouche le champagne et le club de DN qui pleure.

C’est mérité. Si les hommes de Henri Bossi, qui ont affiché quelques sérieuses lacunes défensives en première période, ont eu plusieurs fois l’occasion de perdre irrémédiablement et très tôt ce match, ils ont eu le mérite de revenir deux fois au score et de résister, aussi, à leur incapacité à le tuer.

Les boulettes de Canach

Pomponi a raté un penalty à 2-2 (57e), puis Moreira, canardé de toutes parts, a réalisé parade sur parade. Pomponi encore une fois (59e) de près, d’une claquette sur une tête lobée devant Rougeaux puis du genou sur un missile (66e, 74e), sur une tentative sèche et au pied de son poteau pour contrarier Guerra (80e, 103e) et enfin des deux pieds sur sa ligne sur un centre en retrait repris par D. Stumpf (98e).

Un récital qui n’aura servi à rien. Car si Canach avait de la puissance et un mental d’acier, il a eu des trous d’air bien trop forts pour remporter ce match. Deux minutes seulement après l’ouverture du score de Seck, parti en contre sur un bon ballon de Ferro (1-0, 9e), Négi, pourtant excellent tout le reste du match, avait craqué en glissant en retrait un ballon intercepté par D. Stumpf (1-1, 11e).

Garder cet avantage deux minutes seulement, c’est criminel. Pourtant, la Jeunesse va encore mener au score grâce à un exploit de Seck (lire ci-dessous, 2-1, 20e). Et avoir deux occasions en or de mener 3-1, mais se heurtant deux fois à un excellent Pleimling sur corner. Quelques secondes après, Rougeaux, auteur d’une course de 50 mètres, dépose sur place un Hoeser (2-2, 51e) qui dépanne depuis des semaines alors qu’il devrait évoluer en réserve. Et Maurer, héros de la saison passée, rate son plat du pied seul à deux mètres du but (85e). Leur chance est passée. trois fois même. Canach a fini par se faire rattraper par ses limites…

Julien Mollereau