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Attentats : la radicalisation d’un des kamikazes signalée en vain


La radicalisation et le voyage en Syrie de Bilal Hadfi avaient inquiété ses enseignants. Mais la police n'a jamais reçu ces informations. (Photo AFP)

Le personnel d’une école bruxelloise qu’a fréquentée l’un des auteurs des attentats du 13 novembre à Paris avait relevé des signes inquiétants de radicalisation du jeune homme, mais ce signalement n’est jamais parvenu à la police.

Selon des rapports obtenus par les quotidiens flamands De Morgen et Het Laaste Nieuws, Bilal Hadfi, l’un des kamikazes qui s’est fait exploser aux abords du Stade de France à Saint-Denis, avait été scolarisé à l’école Annessens-Funck avant de gagner la Syrie en février.

Les documents montrent que les enseignants d’Hadfi étaient préoccupés par les vues de plus en plus radicales de leur élève, en particulier par ses commentaires haineux tenus après les attentats parisiens de janvier à Paris. L’élève avait été convoqué pour un entretien avec le directeur, et un dossier avait été constitué sur lui.

Selon ces rapports, la direction de l’école avait prévenu les autorités scolaires le 27 avril de son voyage en Syrie, mais l’information n’a pas été transmise à la police. Alors qu’Hadfi figurait sur la liste des 800 suspects établie par les services antiterroristes belges, l’avertissement lancé par l’école ne fut connu qu’après les attaques de novembre.

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